Titre : | The effects of ghrelin on sleep, appetite, and memory, and its possible role in depression : a review of the literature (2018) |
Auteurs : | MORIN V ; HOZER F ; COSTEMALE LACOSTE JF |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (3 vol 44, 2018) |
Article en page(s) : | 256-263 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] APPAREIL DIGESTIF [SANTEPSY] APPETIT [SANTEPSY] BENEFICE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] HORMONE [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] SOMMEIL |
Résumé : | La ghréline est une hormone digestive oréxigène, possédant un rôle dans le sommeil et la mémoire. Notre travail cherche à synthétiser l'effet de la ghréline sur l'appétit, le sommeil et la mémoire mais aussi à mettre en évidence son rôle dans le trouble dépressif. Une recherche systématique sur la base de données PubMed a été réalisée sans borne de durée. Les termes MeSH suivants ont été utilisés : ghrelin AND (appetite regulation OR obesity), (sleep wake disorders OR sleep) (memory OR cognition disorders) (depression OR depressive disorder OR mood disorder). La ghréline initie l'appétit et modifie les repas : plus longs et plus riches, Cecipouvant s'avérer pathologiques et pourvoyeurs d'obésité et d'insulino-résistance. La ghréline semble avoir un effet promoteur du sommeil chez l'homme. Elle tend à rendre le sommeil plus efficace et de meilleure qualité. Enfin, elle paraît agir sur la plasticité synaptique dans les zones impliquées dans la mémoire et améliore les capacités mnésiques des rongeurs. Sur la dépression, l'administration de ghréline entraîne un effet antidépresseur chez l'animal ou chez l'homme. De manière opposée, les dosages de ghréline après traitement antidépresseur ont globalement montré une diminution des taux. Les patients résistants garderaient des taux élevés. Enfin, la gravité pourrait être positivement corrélée aux taux de ghréline. La ghréline a un rôle probable dans la dépression, notamment en fonction d'endophénotypes particuliers. Une meilleure compréhension de la ghréline dans la dépression pourrait potentiellement permettre d'optimiser nos prises en charge thérapeutiques futures. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1221408 |