Titre : | Accessibilité de la remédiation cognitive en Île-de-France, en psychiatrie adulte et infanto-juvénile, et dispositifs de réhabilitation (2018) |
Auteurs : | MOUALLA MONA ; DANSET ALEXANDRE CHARLOTTE ; LAUNAY CORINNE ; DOYEN CATHERINE ; WILLARD DOMINIQUE ; MORVAN YANNICK ; AMADO ISABELLE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (6 vol 176, 2018) |
Article en page(s) : | 613-619 |
Note générale : | 30 réf. bibliogr./Fig./tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADULTE [SANTEPSY] BILAN [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] ENQUETE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] REHABILITATION PSYCHOSOCIALE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE |
Mots-clés libres: | ILE DE FRANCE |
Résumé : | La remédiation cognitive (RC) vise à réduire des déficits cognitifs et fournir des stratégies palliatives en vue d'une réinsertion de patients avec handicap psychique. Elle s'inscrit dans un parcours de soin personnalisé et nécessite une évaluation et une prise en charge multidisciplinaires, incluant éventuellement d'autres thérapies psychosociales. Cette étude, réalisée en 2016, a pour ambition d'établir un état des lieux de l'accessibilité et de la pratique de la RC en Île-de-France, pour promouvoir un accès large en systématisant l'intégration de la RC dans un parcours global et cohérent. Si la RC est proposée par près de 58 % des structures ayant répondu à l'enquête, sa mise en oeuvre gagnerait à être améliorée : elle s'inscrit à 58 % dans un projet de réhabilitation précis et l'évaluation multidisciplinaire avant-après est réalisée à 51 % en psychiatrie adulte et 20 % en psychiatrie infanto-juvénile (PIJ), peut-être du fait d'un manque de personnel qualifié (neuropsychologues). Les programmes utilisés en PIJ sont peu spécifiques. La capacité d'accueil, encore faible, devrait être majorée par des programmes de groupe. Malgré un manque de connaissance à combler, il ressort un intérêt important pour la RC avec une volonté exprimée par douze structures à se former. Les autres thérapies psychosociales, bien que mieux connues, gagneraient à être plus souvent proposées et labellisées par l'ARS. Nos résultats confirment une rareté de l'offre de soin en psychiatrie dans le 77, le 91 et 93. Quatre unités de réhabilitation dans le 77 et trois dans le 91 sont en formation. Trois structures dans le 77 et deux dans le 91 souhaitent se former. Les soutenir est d'autant plus important que la bonne pratique de la RC a un effet direct sur les bénéfices en termes de coûts sociétaux. Depuis, dans toute l'IDF, huit structures ont déposé un projet de plateforme de RC et Réhabilitation. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1220934 |