Titre : | Penser le 'droit de cité' à la lumière (et à l'ombre) de l'antipsychiatrie anglaise (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | VEIT CAMILLE |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (2 vol 64, 2018) |
Article en page(s) : | 45-49 |
Note générale : | Bibliogr. p. 49 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT [SANTEPSY] ANTIPSYCHIATRIE [SANTEPSY] CITOYENNETE [SANTEPSY] DESINSTITUTIONNALISATION [SANTEPSY] DROIT DE LA PERSONNE |
Résumé : | L'antipsychiatrie anglaise s'inscrit dans un mouvement culturel de contestation des institutions au cours des années soixante. Conduite par les psychiatres Laing, Cooper et Esterson, la démarche engagée vise à libérer l'expérience, en particulier celle de la ' maladie mentale ', des discours et dispositifs qui l'aliènent. Des expériences alternatives sont mises en place, dont Kingsley Hall, en 1965, dans la banlieue de Londres. Le témoignage de Mary Barnes reste dans les mémoires. Ces communautés de vie pratiquent en continu la décision collective pour l'acte thérapeutique, quel que soit le statut des personnes présentes. Ainsi comptent les savoirs inédits de chacun, soigné ou pas. On gagne à accompagner plutôt qu'à contenir. Le droit de cité de la personne dans le champ de la santé mentale comporte ce volet nécessaire, cette voix reconnue dans le collectif. En cela, l'expérience citoyenne de Kinsley Hall renvoie à un horizon d'émancipation. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2018-2-p-45.htm |