Titre : | Le projet territorial de Santé Mentale : quel bénéfice pour le parcours des usagers ? [Dossier] (2018) |
Auteurs : | MARESCAUX JACQUES |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (1 vol 64, 2018) |
Article en page(s) : | 3-54 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CITOYENNETE [SANTEPSY] COMPTE RENDU [SANTEPSY] EMPLOI [SANTEPSY] HANDICAP [SANTEPSY] LOGEMENT [SANTEPSY] PARCOURS DE SOINS [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE [SANTEPSY] SANTE MENTALE [SANTEPSY] VIE QUOTIDIENNE |
Mots-clés libres: | PROJET TERRITORIAL DE SANTE MENTALE |
Résumé : | La loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 dispose d'ancrer l'organisation et la pratique des soins psychiatriques et de l'accompagnement des personnes en situation de handicap psychique dans une logique du territoire qu'explicite de manière plus concrète le rapport Laforcade. L'article 69 de cette loi distingue clairement la politique de santé mentale qui inclut des actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale, et l'organisation du territoire sur lequel cette politique est déclinée. Mais ce ne sont pas seulement les professionnels de la santé qui sont conviés à élaborer et mettre en oeuvre cette politique, mais aussi l'ensemble des acteurs de la prévention, du logement, de l'hébergement et de l'insertion, les collectivités locales, les conseils locaux de santé et de santé mentale, sans oublier les représentants des usagers. Il est demandé préalablement à cette myriade d'acteurs de réaliser un diagnostic territorial partagé permettant d'identifier les ressources disponibles et de préconiser les actions pour remédier aux insuffisances constatées, avec un objectif prioritaire : garantir une continuité des parcours de santé et de vie, de qualité, sécurisés et sans rupture. Si des réserves liées aux arrière-pensées financières de la technostructure sanitaire sont compréhensibles, il ne s'agit pas néanmoins, comme d'aucuns le craignent, qu'il se substitue au secteur de psychiatrie qui a inversé la logique asilaire et organisé une proximité et une continuité des soins, mais d'aller plus loin avec un secteur rénové qui associe la société civile. Cela implique de prendre en compte d'emblée l'accompagnement dans la vie quotidienne et notamment la question centrale de l'accès au logement et de l'accès à l'emploi, mais aussi de l'accès à une citoyenneté, en particulier lorsqu'une mesure de protection juridique demeure nécessaire. Ce nouveau territoire de santé mentale qui est celui de l'ensemble des acteurs invités à soigner et accompagner des personnes confrontées à des troubles psychiques suscite néanmoins quelques questions qui seront débattues lors de ces journées d'octobre 2017 à Amiens. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2018-1.htm |
Contient : |
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