Titre : | Du traumatisme au refus du féminin (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | HAMM CÉCILE ; ATTIGUI PATRICIA |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (4 vol 94, 2018) |
Article en page(s) : | 265-270 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AUTOAGRESSIVITE [SANTEPSY] DENI [SANTEPSY] FEMINITE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] PASSIVITE [SANTEPSY] PREVALENCE [SANTEPSY] TRANSGENERATIONNEL [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Une longue pratique clinique auprès de femmes adultes hospitalisées en psychiatrie conduit à interroger une forme de destructivité féminine, de haine du féminin, caractérisée par des retournements pulsionnels contre le sujet lui-même, et impliquant toujours le corps. La clinique actuelle relève en effet l'importance des conduites auto-agressives (scarifications, automutilations) chez les jeunes filles et jeunes femmes, la fréquence des tentatives de suicide. De nombreuses études témoignant d'une prévalence féminine de ces agirs, nous proposons l'hypothèse d'un refus du féminin, caractérisé par une difficulté à intégrer le féminin génital, à accéder à une féminité pleinement vécue et assumée. L'écoute clinique de ces patientes montre la répétition de scénarios mortifères, dans des histoires personnelles et familiales émaillées de traumatismes, notamment par incorporation d'objets transgénérationnels traumatiques. Ces femmes demeureraient ainsi aux prises avec la 'passivation' propre au traumatisme, compromettant la construction de la passivité, comme fondement du féminin. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INPSY_9404_0265 |