Titre : | Prévenir la violence associée à la schizophrénie avec la remédiation cognitive (2018) |
Auteurs : | DARMEDRU C ; DEMILY C ; FRANCK NICOLAS |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (2 vol 44, 2018) |
Article en page(s) : | 158-167 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COGNITION SOCIALE [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] VIOLENCE |
Résumé : | De l'association entre schizophrénie et violence découle un important enjeu thérapeutique en psychiatrie. Il n'y a pas de lien unique, direct, exclusif et simple entre l'agressivité et la pathologie mentale sous-jacente. Les processus impliqués sont multiples et intriqués. Parmi eux, les déficits cognitifs tiennent une place importante dans la genèse et le maintien des comportements violents et agressifs. Des études récentes montrent que des interventions de réhabilitation psychosociale telles que la remédiation cognitive et l'entraînement de la cognition sociale ont un impact positif sur le contrôle et la réduction des attitudes agressives globales et du nombre d'incidents agressifs physiques et verbaux. Les cibles thérapeutiques principales sont la cognition sociale et les fonctions exécutives, à travers respectivement l'amélioration des relations interpersonnelles et la réduction des passages à l'acte impulsifs. Ces interventions sont efficaces à différents stades d'évolution de la maladie, avec des effets bénéfiques pouvant perdurer jusqu'à 12 mois après la fin de la prise en charge. Le recours à la remédiation cognitive en tant que complément des outils de soin traditionnels ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. De nouvelles études restent toutefois nécessaires avant de considérer la remédiation cognitive et l'entraînement de la cognition sociale comme des modalités de soin centrales dans la lutte contre la violence des patients ayant une schizophrénie. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1209371 |