Titre : | Pierre Schützenberger (1888-1973) : un aliéniste, expert dans l'affaire des soeurs Papin (Partie II) (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TIBERGHIEN DENIS |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 176, 2018) |
Article en page(s) : | 310-323 |
Note générale : | 79 réf. bibliogr./Photogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CRIMINOLOGIE [SANTEPSY] EXPERTISE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE |
Mots-clés libres: | CAS DES SOEURS PAPIN ; LE GUILLANT LOUIS ; SCHUTZENBERGER PIERRE ; SCHÜTZENBERGER Pierre |
Résumé : | Issu d'une ancienne famille protestante de souche alsacienne qui, durant les siècles passés a produit des savants et des artistes de renom, le nom de Pierre Schützenberger (1888-1973) reste attaché à l'affaire des soeurs Papin où il fut commis expert avec Victor Truelle (1871-1938) et Jacques Baruk (1872-1975). Nommé au concours des asiles de la Seine en 1924, Schützenberger a effectué sa carrière dans différents asiles ou hôpitaux psychiatriques de province : Pontorson (1925-1929), La Charité-sur-Loire (1930-1932), Le Mans (1933-1934), Blois (1935-1943), Moulin-Yzeure (1944-1945). Durant l'Occupation, il est condamné et incarcéré dans les prisons militaires d'Orléans et de Blois pendant 45 jours pour avoir dissimulé du matériel sanitaire aux Allemands. Condamné pour avoir été anti-allemand pendant l'Occupation, il est frappé d'indignité nationale (septembre 1945-mai 1949) à la Libération. Le Dr Maurice Leconte, son médecin-chef à Blois, l'avait qualifié d'être antijuif - une accusation mensongère parmi d'autres - qui n'était qu'un alibi à un règlement de compte ; Charles Galperin est le témoin vivant de son sauvetage d'enfant juif durant l'Occupation par Schützenberger. En avril 1946, il s'installe durant quelque temps avec sa famille à Martangy près de Nolay où il ouvre une maison pour enfants en difficulté psychique et-ou lire et-sociale avant de déménager à Vauréal (Val-d'Oise). Ayant obtenu une remise de son indignité nationale en mai 1949, il prend un poste au service médico-psychologique pour enfants et adolescents de l'hôpital de Ravenel (1949-1957). Expert près des tribunaux, membre de la société clinique de médecine mentale (1924), de la société clinique du Mans (1933), de la Société médico-psychologique (1934) et de la société de médecine légale (1935), Schützenberger nous apparaît plus comme un psychiatre administrateur soucieux des intérêts professionnels et de l'organisation institutionnelle que d'un psychiatre clinicien. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1204608 |