Titre : | Pratique de l'activité physique et psychiatrie (2018) |
Auteurs : | KERN LAURENCE ; FAYOLLET CATHERINE |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (173 vol 15-1, 2018) |
Article en page(s) : | 1-9 [Article 37-887-A-10] |
Note générale : | 95 réf. bibliogr./Fig. : relation entre le niveau d'activité physique et les bénéfices pour la santé |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACTIVITE PHYSIQUE [SANTEPSY] ACTIVITE PHYSIQUE ADAPTEE [SANTEPSY] ANOREXIE MENTALE [SANTEPSY] BENEFICE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] DEFINITION [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] ENCEPHALE [SANTEPSY] EVALUATION [SANTEPSY] FONCTION COGNITIVE [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] MEDIATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] RISQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SPORT |
Résumé : | Les bienfaits de l'activité physique (AP) ne sont plus à démontrer tant en population générale qu'auprès d'une population clinique. De plus en plus de chercheurs axent leurs travaux de recherche sur les effets d'un programme d'AP sur des facteurs physiologiques ou neurophysiologiques, psychologiques ou psychosociologiques (effet de l'AP sur la qualité de vie, l'image de soi, les facteurs métaboliques, l'imagerie cérébrale, les fonctions cognitives, etc.). Malheureusement, malgré toutes les campagnes de préventions, force est de constater que de nombreuses personnes ne respectent pas les recommandations en matière d'AP pour obtenir des effets bénéfiques pour leur santé. Le manque d'AP semble plus important dans les populations cliniques. Les barrières à l'AP sont donc à identifier pour remédier à cette situation et une approche motivationnelle à élaborer afin de permettre aux personnes de s'impliquer dans une pratique physique régulière. Depuis avril 2017, le décret du sport sur ordonnance pour les pathologies chroniques, dont font partie les troubles mentaux sévères et persistants, la publication du médicosport santé, un outil à la prescription de l'AP (commission médicale du Comité national olympique et sportif français) viennent structurer la place des AP dans les recommandations que peut faire un médecin. Ainsi une approche par l'AP a toute sa place en psychiatrie, elle peut revêtir différentes formes, se centrer sur un programme cible sur une pathologie ou cibler directement certains symptômes, ce qui correspond plus à la réalité du terrain. Toujours est-il qu'il est indispensable d'adapter le programme d'AP aux ressources des patients, d'où l'importance que revêt l'évaluation. Il est également indispensable, comme le démontrent Firth et ses collaborateurs en 2016, que ces programmes soient supervisés par des professionnels de l'activité physique adaptée. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1143525/pratique-de-l-activite-physique-et-psychiatrie |