Titre : | Qui a besoin de suivi intensif dans le milieu dans un programme spécialisé pour les psychoses émergentes ? (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BOER EVA DE ; ALAMEDA LUIS ; GOLAY PHILIPPE ; BAUMANN PHILIPP S ; MORANDI STÉPHANE ; CONUS PHILIPPE ; BONSACK CHARLES |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (1 vol 176, 2018) |
Article en page(s) : | 74-79 |
Note générale : | 10 réf. bibliogr./Tabl./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] COORDINATION DE PARCOURS [SANTEPSY] PREMIER EPISODE PSYCHOTIQUE [SANTEPSY] PROGRAMME DE SOINS [SANTEPSY] SOIN INTENSIF |
Mots-clés libres: | ASSERTIVE COMMUNITY TREATMENT (ACT) ; LAUSANNE |
Résumé : | Les programmes spécialisés pour les psychoses émergentes se sont largement développés dans le monde. La plupart de ces programmes incluent des éléments de suivi intensif dans le milieu (assertive community treatment). Il existe deux modèles. Dans le premier, le suivi intensif dans le milieu est proposé à tous les patients et constitue le coeur de l'intervention. Dans le second, un programme de case management standard est proposé à tous les patients et un case management intensif à un sous-groupe de patients difficiles à engager dans les soins. Le programme TIPP à Lausanne fait partie de cette deuxième catégorie. Le but de cet article est d'examiner dans un programme spécialisé pour les psychoses émergentes (TIPP) les caractéristiques et l'évolution de patients qui nécessitent ou non un suivi intensif dans le milieu, et de l'illustrer par des exemples cliniques. Il s'agit d'une étude prospective portant sur 229 patients inclus dans le programme TIPP de manière consécutive pendant trois ans. Environ un quart de ces patients ont nécessité un case management intensif. Au début du suivi TIPP, ces patients présentent une adhésion au traitement, un fonctionnement académique et un insight plus faibles, et ont des antécédents de consommation d'alcool et de cannabis. Après 18 mois, le niveau d'adhésion au traitement est semblable dans les deux groupes. Toutefois, les patients qui nécessitent un case management intensif continuent à présenter un niveau de fonctionnement plus faible, et davantage de symptômes psychotiques après trois ans de suivi. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1201584 |