Titre : | Quels sont les mots qui comptent ? (2023) |
contenu dans : | |
Auteurs : | PINOT SOPHIE |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DES COLLEGES DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE DU CHAMP LACANIEN (22, 2023) |
Article en page(s) : | 127-134 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CLINIQUE [SANTEPSY] DEMANDE DE SOINS [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] LALANGUE [SANTEPSY] LANGAGE [SANTEPSY] PAROLE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] SUJET |
Résumé : | Quels sont les mots qui comptent dans une clinique psychanalytique avec l'enfant ? L'enfant, cet être parlé par lalangue avant même de savoir parler la langue, avant même parfois de savoir faire usage de la parole. De qui, de quoi être à l'écoute ? Si la psychanalyse s'intéresse au sujet, le sujet n'est pas là d'emblée. Il peut revenir au clinicien d'opérer l'opération de signifiance. Et dans les différentes façons dont un enfant peut prendre ou pas la parole (mutisme, logorrhée, mots incompréhensibles ou trop bien construits, etc.), à l'écoute de quoi être pour qu'un dit soit entendu ? A travers quelques cas de la littérature psychanalytique et de notre propre pratique, nous verrons que le langage n'est pas la parole (la parole adressée) et que la parole n'est pas que le symbolique. Si la visée du clinicien est celle du sujet, viser le sujet de la parole ou le sujet du signifiant n'est pas tout à fait du même ordre. Il est de la responsabilité du clinicien de porter attention aux signes et aux signifiants qui laissent entendre où se situe le sujet dans son rapport au langage, à la parole, au symbolique et même à l'image... afin que la parole du sujet, celui qui se situe dans un écart, puisse être entendue. Entendre une parole véritable, celle qui peut n'être/naître ni de l'enfant, ni du clinicien, mais du couple formé par l'enfant et le clinicien. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-des-colleges-de-clinique-psychanalytique-du-champ-lacanien-2023-1-page-127.htm |