Titre : | Facteurs de risque sociodémographiques et troubles mentaux : modèle global et spécificités locales, d'après les résultats de l'enquête 'santé mentale en population générale' dans 18 sites internationaux (2017) |
Auteurs : | CHABAUD FRANCIS ; BENRADIA I ; BOUET R ; CARIA AUDE ; ROELANDT JEAN-LUC |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 43, 2017) |
Article en page(s) : | 540-557 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ENQUETE [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] ETUDE COMPARATIVE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] INDICATEUR DE SANTE [SANTEPSY] MODELE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] POLITIQUE DE SANTE [SANTEPSY] PREVALENCE [SANTEPSY] RECOMMANDATION [SANTEPSY] REPRESENTATION SOCIALE [SANTEPSY] SANTE MENTALE |
Mots-clés libres: | PLAN D ACTIONS |
Résumé : | Cette étude observationnelle transversale et multicentrique sur des échantillons représentatifs de population générale adulte, portant sur près de 16 000 sujets, a été réalisée à partir de la base de données épidémiologiques et sociodémographiques collectées sur 18 sites répartis dans cinq régions du Monde, avec l'appui du centre collaborateur de l'OMS pour la recherche et la formation en santé mentale (Lille, France). Elle a conduit à la mise au point d'un modèle épidémiologique ajusté global du risque de survenue d'au moins un trouble évalué par l'outil diagnostique le Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI). Le modèle confirme un niveau de risque de survenue d'au moins une pathologie psychiatrique diminuée du fait d'un 'profil' favorable des variables sociodémographiques : situation matrimoniale (marié), revenus familiaux (élevés), classe d'âge (60 ans et plus), niveau d'études (universitaire), genre (masculin), pratique d'une religion (chez les croyants), activité professionnelle (exercée). Des modèles par zones géographiques et sites nous ont permis de confirmer l'hypothèse de modèles locaux : ces modèles font ressortir des variables sociodémographiques différenciés par leurs associations et niveaux de risque. Les résultats, cohérents entre eux, mesurent des niveaux de risque souvent élevés ; ils incitent à développer cet axe de recherche de la zone francophone et de langues gréco-latines mondiales. Enfin, ils pourraient orienter la décision publique en santé mentale. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1183867 |