Titre : | A qui la faute ? (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CHAPELLON SÉBASTIEN ; GONTIER ELISABETH |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (138, 2017) |
Article en page(s) : | 35-52 |
Note générale : | Bibliogr./Notes de bas de page |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] CULPABILITE [SANTEPSY] INCONSCIENT [SANTEPSY] PROCEDURE JUDICIAIRE [SANTEPSY] REPETITION [SANTEPSY] SYMBOLISATION [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Freud a montré qu'une culpabilité inconsciente pouvait préexister à certains actes criminels. Selon lui, le sujet matérialise ainsi une culpabilité diffuse et très intense en la fixant sur un fait réel propre à lui valoir une punition. Toutefois, l'origine de certains crimes doit être située en-deçà de cette question de la culpabilité. A l'instar du cas présenté dans cet article, les sujets utilisent l'acte pour répéter les exactions dont ils ont eux-mêmes été victimes par le passé. Inconsciemment, ils essaient de faire sanctionner après-coup le préjudice qu'ils ont auparavant subi passivement et qu'ils ont incorporé à leur insu. En commettant leur délit, ils mettent sans le savoir en scène une position de victime qui n'a pas été reconnue en tant que telle. Seule la maîtrise active par l'acte semble permettre à ces sujets de renouer avec l'expérience insupportable de leur passivité de jadis. Ils défléchissent ainsi vers le dehors un noyau traumatique dont l'existence leur demeure inconnue. La procédure judiciaire joue en conséquence un rôle clef en permettant à ces sujets de se réapproprier les éléments traumatiques de leur histoire. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-topique-2017-1-p-35.htm |