Titre : | De l'effectivité du dernier recours (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BITTON ANDRÉ |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (222, 2017) |
Article en page(s) : | 36-41 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONTENTION [SANTEPSY] CONTROLE JUDICIAIRE [SANTEPSY] DOSSIER DU PATIENT [SANTEPSY] DROIT DU PATIENT [SANTEPSY] HOSPITALISATION SOUS CONTRAINTE [SANTEPSY] ISOLEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] RECOMMANDATION [SANTEPSY] REGLEMENTATION [SANTEPSY] TRACABILITE |
Mots-clés libres: | ASSOCIATION D USAGERS |
Résumé : | En droit interne français actuellement, les personnes concernées elles-mêmes ainsi que leur conseil, n'accèdent guère directement à la traçabilité de la motivation psychiatrique et des démarches qui ont pu être mises en oeuvre avant d'en arriver à une décision d'isolement - contention. En pratique, il suffit aux équipes d'affirmer qu'elles ont agi en dernier recours, pour que cette information soit crédible sans qu'elle puisse être aisément vérifiée et contrôlée. Cet état de fait caractérise une entrave au droit de recours immédiat et effectif contre de telles mesures. Le parlement et le Gouvernement français ont en effet rejeté une judiciarisation des décisions d'isolement / contention. Ce sont ces difficultés qui sont envisagées dans le présent article. [Résumé d'auteur] |