Titre : | Le burn-out : mal d'époque ou retour de la fatigue pathologique ? (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ROLO DUARTE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 175, 2017) |
Article en page(s) : | 595-599 |
Note générale : | 36 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ASTHENIE [SANTEPSY] EPUISEMENT PROFESSIONNEL [SANTEPSY] ETIOLOGIE [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] RISQUES PSYCHOSOCIAUX [SANTEPSY] SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE |
Résumé : | L'espace public semble s'être saisi du burn-out comme d'une nouvelle cause sociale. Identifié à l'origine chez le personnel soignant, ce syndrome serait aujourd'hui le fléau des cadres des grandes entreprises, voire, au-dehors de la sphère professionnelle, des jeunes parents ou des étudiants. Le succès galopant de cette entité nosographique reste toutefois un sujet d'interrogations pour le clinicien. Surtout, car la médiatisation du phénomène s'attarde peu sur les questions de psychopathologie qu'il soulève. En effet, la visibilité du burn-out semble gagner du terrain au détriment d'un débat sur la sémiologie et l'étiologie du trouble, censées lui conférer une unité et une légitimité conceptuelle et clinique. Nous tenterons ici, en faisant un détour par des catégories nosographiques dont la fatigue pathologique constituait jadis le noyau, d'examiner la spécificité du burn-out comme entité psychopathologique, d'une part ; de comprendre dans quelle mesure celui-ci mérite véritablement d'être traité comme un mal d'époque, statut que nombre de commentateurs veulent manifestement lui conférer, d'autre part. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1143353 |