Titre : | Implications du trouble déficitaire de l'attention en psychiatrie légale : revue de littérature systématique (2017) |
Auteurs : | GALLAND D ; TISSERANT IRÈNE ; NOTARDONATO L |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (3 vol 43, 2017) |
Article en page(s) : | 268-272 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION COMPORTEMENTALE [SANTEPSY] AUTEUR DE VIOLENCE SEXUELLE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] CRIMINOLOGIE [SANTEPSY] DIAGNOSTIC PRECOCE [SANTEPSY] FACTEUR PREDICTIF [SANTEPSY] PRISON [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] PSYCHOPATHIE [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF [SANTEPSY] VIOLENCE |
Mots-clés libres: | PASSAGE A L ACTE ; TROUBLE DEFICITAIRE DE L ATTENTION HYPERACTIVITE |
Résumé : | Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est l'un des troubles neurodévéloppementaux de l'enfance les plus fréquents et les plus complexes à prendre en charge. Or, celui-ci peut avoir par sa symptomatologie des conséquences sur les comportements des individus et une implication dans des passages à l'acte délictueux ou criminels. Notre travail a pour but de mettre en avant les liens entre le TDAH et la psychiatrie légale. Une recherche bibliographique des publications scientifiques internationales examinant le rapport entre le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et la psychiatrie légale a été réalisée à l'aide de la base de données électronique PubMed. Nous avons utilisé une équation de recherche associant les termes medical subject headings (Mesh) suivants : 'attention deficit hyperactivity disorder' et 'forensic psychiatry'. Nous avons aussi utilisé la fonction 'related articles' de PubMed, la liste bibliographique des articles relevés et la base Google Scholar afin d'identifier les possibles papiers additionnels. Les prévalences du trouble dans la population carcérale sont très variables mais restent néanmoins supérieures à celles retrouvées en population générale. Les violences commises par les individus avec un TDAH seraient davantage centrées sur les personnes, réactionnelles plutôt que préméditées et l'existence d'un TDAH ne serait pas un facteur de risque de récidive. Le risque de violence serait augmenté par l'existence de comorbidités telles que les troubles des conduites dans l'enfance et la déficience mentale. Il existerait une association préférentielle du TDAH avec la personnalité antisociale et les abus de substances, tous deux reconnus comme facilitateurs de passage à l'acte hétéroagressif. La mise en perspective du TDAH avec la discipline psychiatrique légale, aussi bien d'un point de vue épidémiologique, typologique des violences que des comorbidités impliquées dans ce risque de violence, permet de dégager des éléments de prévention, de diagnostic, d'aide à la prise en charge des comportements violents et à la pratique expertale. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1131786 |