Titre : | Maladies du deuil et toxicomanies (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | HACHET PASCAL |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (218, 2017) |
Article en page(s) : | 14-18 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CLIVAGE [SANTEPSY] DATE ANNIVERSAIRE [SANTEPSY] DEUIL PATHOLOGIQUE [SANTEPSY] HEROINE [SANTEPSY] INCORPORATION [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] TOXICOMANE |
Mots-clés libres: | CHOIX D OBJET |
Résumé : | A la suite de Freud, plusieurs psychanalystes ont discerné dans la toxicomanie une stratégie antidépressive et, surtout, anti-deuil. Abraham et Torok (1978) ont mis en évidence la survenue de 'fantasmes d'incorporation' spécifiques aux situations de deuils inachevés ou ratés. L'auteur présente des exemples cliniques de tels fantasmes chez des héroïnomanes. La plupart d'entre eux produisent des fantasmes d'incorporation sur le mode du comportement et de l'état corporel pour réaliser une identification pathologique à un mort familier dont ils n'ont pu faire le deuil : l'état de sédation parfois chronique et le teint 'cadavérique' évoquent l'agonie d'un objet d'amour. L'observation de Sabine, 32 ans, illustre ces considérations. [Résumé d'auteur] |