Titre : | Traces de la destructivité, entre Frankenstein et Prométhée (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ANSERMET FRANÇOIS |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (207, 2017) |
Article en page(s) : | 45-49 |
Note générale : | 20 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BIOTECHNOLOGIE [SANTEPSY] CREATIVITE [SANTEPSY] MYTHE [SANTEPSY] ROMAN [SANTEPSY] VIOLENCE |
Mots-clés libres: | FRANKENSTEIN ; PROMETHEE |
Résumé : | Actes du colloque BB-Ados 2016 (2ème partie). Y a-t-il une destructivité présente dès l'origine, fatalement présente dès la conception, engageant le vivant vers un destin funeste ? Des traces potentiellement destructrices, inscrites d'emblée, déterminées et déterminantes ? On pourrait partir d'un cas - un cas qui date de deux cents ans. Celui de Victor Frankenstein et de sa créature, le monstre qu'il a lui-même créé. Cette créature était-elle fatalement destructrice ? On lit peut-être trop souvent le roman de Mary Shelley à travers des interprétations toutes faites, utilisé à des fins technophobiques. Bien sûr, c'est le roman de l'exaltation du savant et de la destructivité de sa créature. Mais il a aussi de multiples autres facettes. Peut-être faut-il l'aborder comme n'étant pas interprété d'emblée, lui redonner une valeur énigmatique. Mary Shelley lui a donné pour sous-titre Le moderne Prométhée. C'est donc bien le mythe de Prométhée qu'il remet en jeu, de l'hubris de l'humain face aux dieux, qui se reporte aussi entre les humains. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2017-4-page-45.htm |