Titre : | Prévenir les risques, juges et psychiatres face aux mêmes objectifs (2017) |
Auteurs : | HUMBERT SYLVIE |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (3 vol 93, 2017) |
Article en page(s) : | 185-191 |
Note générale : | Bibliogr. |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] DANGEROSITE [SANTEPSY] DESHUMANISATION [SANTEPSY] DISCERNEMENT [SANTEPSY] EVOLUTION [SANTEPSY] MALADE MENTAL [SANTEPSY] RESPONSABILITE PENALE [SANTEPSY] RISQUE |
Mots-clés libres: | CAS DES SOEURS PAPIN |
Résumé : | L'irresponsabilité pénale des malades mentaux est établie dès le deuxième siècle de notre ère par les empereurs romains et s'inscrit dans la durée. Confirmant le droit de l'Ancien Régime, le code pénal de 1810 considère que le criminel est maître de sa raison, et que le fou ne saurait être criminel. Très rapidement, la frontière perméable du crime et de la folie devient l'objet d'études spécifiques et montre ses limites confortées par des affaires judiciaires sordides et le plus souvent sans mobile. La « folie criminelle », déraison totale, oscille vers une déraison partielle et sont dénoncées les dérives qui conduisent à l'impunité des coupables. Au xxie siècle, face aux risques liés à la dangerosité et aux possibles récidives, une nouvelle approche de la responsabilité pénale aboutit à privilégier la défense de la société au détriment de l'individu, ce que certains considèrent comme favorisant la déshumanisation de la justice et de la psychiatrie. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2017-3-page-185.htm |