Titre : | La classification de la paranoïa dans la psychiatrie américaine contemporaine : une revue de la littérature (2017) |
Auteurs : | PRUDENT CÉCILE ; EVRARD RENAUD ; TYCHEY CLAUDE DE |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (1 vol 82, 2017) |
Article en page(s) : | 191-216 |
Note générale : | 97 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL [SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] HISTOIRE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] NOSOLOGIE [SANTEPSY] PARANOIA [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE |
Mots-clés libres: | DSM-5 ; ETAS UNIS |
Résumé : | Objectif : nous présentons une revue de la littérature portant sur la classification de la paranoïa dans la psychiatrie contemporaine américaine. Méthode : les auteurs passent en revue les différentes facettes (trouble de la personnalité paranoïde et trouble délirant) de la paranoïa, encore présentes dans le DSM-IV-TR mais supprimées du modèle hybride dans la section des troubles de la personnalité du DSM-5, qui ont suscité au passage de nombreuses oppositions. Une présentation du trouble délirant, entité singulièrement complexe et trop polymorphe pour être consensuelle dans la communauté scientifique, est entreprise. Les effets de l'émergence de l'approche dimensionnelle sur la classification de la paranoïa sont ensuite évalués, menant directement à la question épineuse des critères de diagnostic différentiel entre la paranoïa et la schizophrénie. Résultats : l'émergence de l'approche dimensionnelle dans un modèle a-théorique qui récuse la dynamique intrapsychique organisant le fonctionnement de la personnalité a conduit les auteurs du DSM-5 à envisager la paranoïa non plus comme une constitution structurelle, mais exclusivement comme un trait de personnalité. Discussion : les travaux anglosaxons font paradoxalement apparaître de nombreuses différences cliniques entre la schizophrénie et la paranoïa, telles que l'adaptation sociale et le pronostic, meilleurs pour les paranoïaques, même si la chimiothérapie médicamenteuse et la recherche sont plus problématiques. Conclusion : pour améliorer la prise en charge, nous pensons essentiel de conjuguer une approche dimensionnelle avec des marqueurs du fonctionnement intrapsychique, notamment les défenses privilégiées en évitant le piège que constitue l'utilisation de questionnaires d'autoévaluation qui se révèlent au final inadaptés. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1102214/article/la-classification-de-la-paranoia-dans-la-psychiatr |