Titre : | Antidépresseurs : aspects pharmacologiques (2017) |
Auteurs : | GAUTHIER C ; SOUAIBY LAMA ; POIRIER MARIE-FRANCE ; OLIE JEAN-PIERRE ; KREBS MARIE-ODILE ; GAILLARD RAPHAËL |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (170 vol 14-2, 2017) |
Article en page(s) : | 1-11 [Article 37-860-B-73] |
Note générale : | 64 réf. biblogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANTIDEPRESSEUR [SANTEPSY] CLASSIFICATION [SANTEPSY] PHARMACOLOGIE |
Résumé : | Les antidépresseurs peuvent être classés en fonction de leur structure chimique, de leur mode d'action biochimique dans le cerveau ou encore de leurs effets thérapeutiques (psychostimulants, sédatifs ou mixtes). Connaître ces mécanismes guide la prescription, en termes tant d'effet clinique attendu que de profil de tolérance. Concernant leur mécanisme d'action, les antidépresseurs agissent sur les systèmes monoaminergiques (sérotonine, dopamine, noradrénaline). Ainsi, par des mécanismes biochimiques différents, ils augmentent les taux intrasynaptiques des monoamines. De ce mécanisme d'action découle une des grandes hypothèses étiologiques et pathogéniques de la dépression, qui suppose que ce trouble pourrait être provoqué par un déséquilibre et un hypofonctionnement des voies de neurotransmission monoaminergique. De nouvelles hypothèses sont également évoquées concernant la dépression, impliquant la voie du cortisol, la neuro-inflammation, la voie du glutamate ou encore les mécanismes de neurogenèse. Par ailleurs, la pharmacodynamie désigne l'action d'une substance active sur l'organisme via l'effet de la molécule sur ses cibles (récepteurs), tandis que la pharmacocinétique étudie le devenir d'une substance active dans l'organisme après son administration. Les antidépresseurs sont essentiellement métabolisés par les enzymes hépatiques appelées cytochromes. Une connaissance précise des enzymes impliquées dans le métabolisme d'un traitement permet d'anticiper d'éventuelles interactions médicamenteuses et d'adapter les posologies si nécessaire. Dans certains cas précis, il est possible d'effectuer un génotypage des cytochromes d'un patient pour mettre en évidence un éventuel hypo- ou hyperfonctionnement de ces enzymes (conduisant à une dégradation anormale du médicament). [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1084497 |