Titre : | Soignants en EHPAD et démence à corps de Lewy : la souffrance de ne plus rien pouvoir faire (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DEBOVES PAULINE ; PALAZZOLO JÉRÔME ; COURGEON MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (98 vol 17, 2017) |
Article en page(s) : | 118-124 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DEMENCE A CORPS DE LEWY [SANTEPSY] ECHEC [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] SOIGNANT [SANTEPSY] UNITE POUR MALADES AGITES ET PERTURBATEURS |
Mots-clés libres: | UNITE ALZHEIMER |
Résumé : | La démence à corps de Lewy (DCL) représente entre 5 et 15 % de tous les cas de troubles cognitifs irréversibles. Elle peut soit se développer seule, soit avec la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. La DCL présente de nombreux symptômes, souvent retrouvés dans la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson : perte progressive des capacités mnésiques, langagières, altération du raisonnement et d'autres fonctions cognitives telles le calcul, altération de la mémoire à court terme, manque du mot, anxiété et dépression, etc. S'y associent des hallucinations visuelles et une intolérance aux neuroleptiques. La prise en charge de ces nombreux symptômes en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pose clairement problème. Les résidents atteints de DCL sont très souvent orientés vers les unités spécifiques Alzheimer (USA), dans l'espoir que la sensorialisation de l'environnement et le cocooning qui leurs sont imputables puissent avoir les mêmes effets bénéfiques que dans la maladie d'Alzheimer, ce qui n'est pourtant pas le cas. Les auteurs proposent ici de discuter les impasses de la prise en charge des résidents atteints de DCL dans les USA, insistant sur le soutien nécessaire aux soignants face à l'impuissance médicale et thérapeutique des comportements liés à la DCL. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1107708 |