Titre : | Stress perçu, stratégies de coping et santé générale chez les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne (2023) |
Auteurs : | FERET MARVIN ; CAMART NATHALIE ; SALA LORETTA ; FIN GALLIANNE ; GOUJARD SYLVAIN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 181, 2023) |
Article en page(s) : | 591-597 |
Note générale : | 39 réf. bibliogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AJUSTEMENT PSYCHIQUE [SANTEPSY] ETAT DE SANTE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] PERCEPTION [SANTEPSY] SANTE MENTALE [SANTEPSY] SAPEUR POMPIER [SANTEPSY] STRESS |
Mots-clés libres: | POSTTRAUMATIC STRESS DISORDER CHECKLIST ; SEINE ET MARNE |
Résumé : | Introduction : Par la nature de ses missions de sécurité intérieure (incendies, accidents de la route, catastrophes naturelles, etc.), le sapeur-pompier est quotidiennement exposé à la souffrance humaine et aux facteurs de stress. Bien que les études sur l'ESPT des secouristes soient abondantes, la littérature scientifique manque sur la mesure du stress perçu et des stratégies de coping qu'utilisent les sapeurs-pompiers pour faire face à ce stress. Objectifs : 1) Comparer notre échantillon de sapeurs-pompiers par rapport à la population générale concernant le stress perçu et les stratégies d'ajustement face au stress, 2) analyser et comparer ces résultats sur différentes sous-catégories de sapeurs-pompiers : hommes et femmes, statut de volontaire ou de professionnel, grade d'officier ou d'homme du rang, ancienneté de moins d'un an ou de plus de cinq ans. Matériel et méthode : Un lien internet a été transmis à 82 sapeurs-pompiers du département de Seine-et-Marne par leur chef de centre, comprenant un questionnaire sociodémographique ainsi que trois auto-questionnaires mesurant le stress perçu (PSS-10), les stratégies de coping (WCC-R) et la santé générale (GHQ-28). L'anonymat et la confidentialité des données a été respectée. Résultats : Les sapeurs-pompiers ne sont pas plus stressés que la population générale, mais utilisent moins fréquemment des stratégies de coping centrées sur l'émotion et sur la recherche de soutien social. Par ailleurs les secouristes de sexe féminin se sentent davantage stressées, utilisent plus fréquemment un coping centré sur l'émotion, et obtiennent des indicateurs de santé plus dommageables que leurs collègues masculins. A l'inverse, aucune différence significative n'a été constatée selon le statut, le rang hiérarchique ou l'ancienneté du sapeur-pompier. Conclusion : Bien que la faible proportion d'officiers et de femmes au sein de notre échantillon constitue une limite méthodologique à notre étude, elle permet toutefois d'interroger la santé mentale des femmes dans ce corps de métier. Des recherches futures doivent être effectuées dans ce sens. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1601190 |