Titre : | Le syndrome de Sharp et les troubles psychiatriques en psychiatrie de liaison: à propos d'une observation (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DEMUYNCK EUGÉNIE MARIE |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (10 vol 92, 2016) |
Article en page(s) : | 854-860 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] PATHOLOGIE SOMATIQUE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE DE LIAISON [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | SYNDROME DE SHARP |
Résumé : | Observation : Nous présentons l'observation de Monsieur T, d'origine bosniaque, en précarité sociale qui présente un syndrome de Sharp découvert depuis 2 ans. Il est ainsi hospitalisé de manière répétée et durable pour des complications chirurgicales en lien avec cette maladie. Il présente des 'troubles de l'adaptation' dans le service de chirurgie. Nous le rencontrons après 9 mois d'hospitalisation où il se plaint d'importantes diarrhées avec un retentissement empêchant son retour à domicile et non expliqué par les chirurgiens. Ceux-ci demandent alors l'avis d'un psychiatre de liaison sur d'éventuels troubles psychiatriques présentés par ce patient. Discussion : Les questions posées par le chirurgien et le vécu du patient amènent à réfléchir sur un diagnostic de trouble à symptomatologie somatique douloureux. Le patient est en parallèle traité pour un syndrome dépressif caractérisé depuis 5 mois. Les troubles cognitifs de ce patient peuvent être liés à sa séquelle d'accident vasculaire ischémique ou une atteinte neurologique centrale autre. Aspects particuliers : Ce patient présente des troubles cognitifs importants et une situation de précarité sociale. De plus le syndrome de Sharp est une maladie systémique qui peut présenter des manifestations psychiatriques graves comme dans le lupus. Les mécanismes physiopathologiques sous-jacents liés aux troubles psychiatriques sont peu connus et intriquent des mécanismes inflammatoires, immunologiques et infectieux. De plus, ce patient présente des comorbidités psychiatriques et somatiques importantes. Le travail de liaison avec l'assistante sociale et le néphrologue a pu permettre une prise en charge globale et adaptée du patient. Conclusion : Mr T atteint d'un syndrome de Sharp présente un trouble à symptomatologie somatique douloureux. Le psychiatre de liaison a favorisé une prise en charge multidisciplinaire transversale de ce patient. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2016-10-page-854.htm |