| Titre : | Evaluation de la douleur physique dans le syndrome de Gilles de la Tourette, étude exploratoire (2016) |
| Auteurs : | BERTAUT SANDRA ; RONDEPIERRE FABIEN ; JALENQUES ISABELLE |
| Type de document : | Article |
| Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (9 vol 174, 2016) |
| Article en page(s) : | 800-804 |
| Note générale : | Tabl./17 réf. bibliogr. |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] ADULTE [SANTEPSY] CEPHALEE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] DOULEUR [SANTEPSY] ETUDE DE COHORTE [SANTEPSY] MALADIE DE GILLES DE LA TOURETTE [SANTEPSY] PERCEPTION SENSORIELLE [SANTEPSY] TIC |
| Résumé : | Objectif : L'objectif principal est d'évaluer la prévalence de la douleur physique dans le Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT), pathologie neurodéveloppementale associant tics moteurs et vocaux. Les objectifs secondaires étaient de caractériser ces douleurs et de définir les facteurs associés. Matériel et méthodes : Vingt et un sujets adultes souffrant du SGT ont été inclus. Le recueil de données s'est fait par auto-questionnaire couplé d'un entretien téléphonique. Les variables recueillies étaient : données sociodémographiques; caractéristiques, sévérité et prise en charge du SGT ; comorbidités (anxieuse, dépressive, trouble déficitaire de l'attention, trouble obsessionnel-compulsif). L'évaluation de la douleur s'intéressait aux céphalées et aux douleurs liées aux tics. Résultats: Deux tiers des sujets présentaient des céphalées récurrentes et un tiers des migraines. Cette pathologie était sous-diagnostiquée et aucun sujet n'avait de traitement spécifique. Les sujets atteints avaient tendance à être jeunes ; aucune association n'était retrouvée avec les comorbidités et la sévérité du SGT. De plus, l'ensemble des sujets souffrait de douleurs en lien avec les tics, avec une moyenne de 3,1 douleurs par sujet. Il s'agissait de douleurs liées à l'effort brutal, intense ou répété lors de la réalisation des tics (n =20), et de douleurs liées à un choc direct (n =12). Les douleurs sévères liées aux tics semblaient être associées à une sévérité du SGT plus importante et à la comorbidité dépressive. Enfin, l'existence de phénomènes sensoriels précédant les tics pouvait se caractériser par une sensation douloureuse chez un tiers des sujets. Conclusion : La prévalence élevée des douleurs dans le SGT devrait inciter le clinicien à rechercher systématiquement ce symptôme douloureux afin d'adapter au mieux les soins, en associant notamment une approche psychothérapeutique à l'approche médicamenteuse. [résumé d'auteur] |
| En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1093434 |
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