Titre : | Maladie de Huntington : données actuelles sur la prise en charge thérapeutique des troubles psychiatriques (2016) |
Auteurs : | MAMIMOUE ELISE ; JALENQUES ISABELLE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (9 vol 174, 2016) |
Article en page(s) : | 774-780 |
Note générale : | 29 réf. bibliogr./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CHOREE DE HUNTINGTON [SANTEPSY] DEGENERESCENCE [SANTEPSY] MALADIE GENETIQUE [SANTEPSY] MALADIE NEUROLOGIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE |
Résumé : | Objectif :La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative génétique, à transmission autosomique dominante. Les symptômes spécifiques de l'atteinte sont : des mouvements choréiques, une atteinte axiale, des troubles psychiatriques et la présence d'un déficit cognitif. Malgré l'absence de traitement curatif, des soins spécifiques prennent en charge les symptômes déficitaires de la pathologie, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. Dans l'optique d'une thérapeutique globale et optimale, les professionnels de santé proposent des recommandations de bonnes pratiques, à l'instar du centre national de référence de la maladie de Huntington en août 2015. Nous énoncerons les éléments diagnostiques et cliniques généraux de la maladie de Huntington, puis nous centrerons notre analyse sur l'aspect psychiatrique. Matériel et méthode. Pour ce faire, nous illustrerons, dans un premier temps, la prise en charge effectuée par nos équipes sur deux patientes atteintes de cette pathologie. Puis, nous effectuerons une revue de la littérature relative à la prise en charge psychiatrique de la pathologie. Résultats : Les symptômes psychiatriques les plus retrouvés dans cette pathologie sont l'anxiété, la dépression, l'irritabilité, l'agressivité ainsi que les états psychotiques. L'utilisation des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et des inhibiteurs sélectifs de la sérotonine et de la noradrénaline pour les troubles thymiques en est la référence. L'électroconvulsivothérapie et les thymorégulateurs présentent des résultats similaires à ceux obtenus dans les troubles thymiques sans pathologie neurodégénérative associée. Concernant les neuroleptiques, la préférence ira aux antipsychotiques de seconde génération par la moindre présence des effets secondaires. Conclusion : La mise en place des thérapeutiques spécifiques courantes en psychiatrie permet une amélioration de ces symptômes ainsi que le retour à une qualité de vie optimale pour nos patientes. Une prise en charge globale et pluridisciplinaire associant médicaux et paramédicaux pour la rééducation est une nécessité à prendre en compte. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1093429 |