Titre : | Médicaments majorant le risque de chute : étude prospective au CHRU de Strasbourg (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | MINARY A ; LAMBER KUHN E ; GOURIEUX B ; BONNOMET F ; VOGEL THOMAS ; LANG PIERRE-OLIVIER |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (94 vol 16, 2016) |
Article en page(s) : | 217-225 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CHUTE [SANTEPSY] FRACTURE [SANTEPSY] MEDICAMENT [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] PRESCRIPTION MEDICALE [SANTEPSY] RISQUE |
Mots-clés libres: | FRACTURE OSSEUSE ; POLYPHARMACIE ; PRESCRIPTION MEDICAMENTEUSE INAPROPRIEE |
Résumé : | Objectifs : Identifier le taux de médicaments majorant le risque de chute (fall risk increasing drugs [FRID]) dans les traitements médicamenteux des personnes âgées hospitalisées pour une fracture de l'extrémité supérieure du fémur. Méthode : Etaient inclus, les patients âgés de 65ans ou plus, consécutivement hospitalisés au CHRU de Strasbourg, pour une fracture fémorale post-chute. En l'absence de référentiel unique validé, les FRID étaient identifiés selon 4 référentiels récents. Le caractère approprié (ou non) des prescriptions associées était évalué selon les données du Vidal et les critères STOPP. Résultats : Cinquante patients ont été inclus (âge moyen : 83,8±8,0ans ; 83,7 % de femmes). Ils comptabilisaient 311 médicaments (médiane : 6 ; min-max : 1-14) et 37 prenaient au moins 5 médicaments par jour. Quatre-vingt-dix pour cent prenaient au moins un FRID et 16 % au moins 4. Selon le référentiel considéré, le nombre variait de 43 à 105. Pour 8 patientes, aucun FRID n'a été identifié. Les FRID étaient retrouvés très majoritairement (82,2 %) chez des patients polymédiqués. Les médicaments du système nerveux central (benzodiazépines et antidépresseurs) et les médicaments cardiovasculaires (diurétiques, inhibiteurs calciques) étaient les plus représentés. Trente-cinq pour cent de FRID étaient des prescriptions potentiellement inappropriées et majoritairement des anxiolytiques prescrits au-delà de la durée recommandée et-ou à une dose inadaptée. Cinq contre-indications absolues ont été relevées. Conclusion : Cette étude souligne l'importance de la conciliation médicamenteuse dans la population âgée et surtout chez ceux à risque de chute en raison de leur comorbidité et-ou de leur polymédication. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1070920 |