Titre : | Le syndrome d'épuisement professionnel chez les étudiants en spécialisation au Centre hospitalier universitaire de Dakar (Sénégal) (2016) |
Auteurs : | GUEYE MAMOUR ; MOREIRA PHILIPPE MARC ; DIA DIAGO ANTA ; NDIAYE GUEYE MAME-DIARRA ; KANE GUEYE SERIGNE-MODOU ; MBAYE MAGATTE ; MOREAU JEAN-CHARLES |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 174, 2016) |
Article en page(s) : | 551-556 |
Note générale : | 18 réf. bibliogr./Tabl./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EPUISEMENT PROFESSIONNEL [SANTEPSY] ETUDE PROSPECTIVE [SANTEPSY] PERSONNEL HOSPITALIER [SANTEPSY] PERSONNEL MEDICAL [SANTEPSY] SPECIALITE MEDICALE |
Mots-clés libres: | MASLACH BURNOUT INVENTORY ; SENEGAL |
Résumé : | Objectif : Evaluer le syndrome d'épuisement professionnel chez les médecins en spécialisation au CHU de Dakar, au Sénégal. Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective, descriptive et analytique, menée du 1er janvier au 30 juin 2013 au CHU de Dakar. Un questionnaire a été remis à l'ensemble des médecins de neuf spécialités ou médicales chirurgicales. Il comportait deux parties : l'une renseignait sur les caractéristiques sociodémographiques et professionnelles, et l'autre évaluait le syndrome d'épuisement professionnel à l'aide du questionnaire Maslach Burnout Inventory. Les données étaient saisies et analysées à l'aide du logiciel SPSS version 17.0. Résultats : Le taux d'acceptation était de 96 %. L'âge moyen des étudiants était de 31,3 ans avec 64 % d'hommes. Les étudiants étaient en majorité mariés (51,1 %) et 33,9 % avaient des enfants à charge. Plus de la moitié (54,8 %) déclaraient consacrer du temps à un loisir. Ils étaient inscrits en majorité à une spécialité médicale (60,3 %). Le nombre d'heures de travail par semaine était en moyenne de 38,1 heures. Les scores moyens d'épuisement émotionnel, de dépersonnalisation et d'accomplissement personnel étaient respectivement de 33,2±12,2 (EE élevé) ; 11,3±6,5 (DP modérée) et 46,2±6,2 (AP bas). L'âge jeune (<30ans) et le célibat constituaient des facteurs de risque d'épuisement professionnel. Le syndrome d'épuisement émotionnel était plus fréquent chez les étudiants sans enfant à charge que chez les étudiants parents, et la pratique d'un loisir semblait protéger du syndrome d'épuisement professionnel. Les spécialités médicales exposaient, de façon statistiquement significative, au syndrome d'épuisement professionnel. Les étudiants inscrits en Gynécologie-Obstétrique avaient des scores d'épuisement émotionnel et de dépersonnalisation les plus bas. Conclusion : Le burn-out syndrome est une réalité dans nos hôpitaux avec une propension pour les étudiants en spécialisation médicale. La socialisation (enfants, loisirs...) constitue un moyen de protection. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1079402 |