| Titre : | Syndrome dépressif et absentéisme chez le personnel soignant de la région de Sousse (Tunisie) (2016) |
| Auteurs : | BRAHEM AICHA ; ILAHI SARRA ; MAOUA MAHER ; KALBOUSSI HOUDA ; EL MAALEL OLFA ; CHATTI SOUHEIL ; DEBBABI FATEN ; MRIZAK NEJIB |
| Type de document : | Article |
| Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 174, 2016) |
| Article en page(s) : | 557-563 |
| Note générale : | 32 réf. bibliogr./Tabl./Fig. |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] ABSENTEISME [SANTEPSY] CONGE DE MALADIE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] ENTRETIEN [SANTEPSY] ETABLISSEMENT DE SANTE [SANTEPSY] ETUDE GENERALE [SANTEPSY] TRAVAIL |
| Mots-clés libres: | TUNISIE |
| Résumé : | Introduction : La dépression représente actuellement l'une des plus importantes causes d'absentéisme de longue durée au travail et qui a connu une croissance importante au cours de ces dernières années. L'étude de ce phénomène en milieu hospitalier doit son intérêt à la fois à l'importance numérique du personnel concerné et au polymorphisme des nuisances et des risques encourus. Les objectifs de notre étude étaient d'identifier les caractéristiques socioprofessionnelles du personnel de santé absent pour maladie dépressive et de déterminer les principaux facteurs de risque et les moyens de prévention de ces absences. Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective, réalisée à la Direction Régionale de la Santé de Sousse (Tunisie) sur une période de cinq ans allant du 1er janvier 2009 jusqu'au 31 décembre 2013, portant sur tous les dossiers du personnel de la santé du secteur public qui s'est absenté pendant une longue durée pour dépression nerveuse. Résultats : Notre étude a porté sur un nombre de 204 personnel de santé répartis en 159 femmes (77,9 %) et 45 hommes (22,1 %). La moyenne d'âge a été de 50,3±7,68ans. Les services les plus touchés par l'absentéisme pour dépression ont été notamment : les services médicaux (18,6 %), la maternité (14,7 %), l'administration (11,3 %) et les urgences (10,8 %). Au cours des cinq années d'étude, le nombre de congés de longue durée attribués au syndrome dépressif était de 768 congés avec 80 327jours de travail perdus. Conclusions : Les arrêts de travail de longue durée semblent constituer un fléau et ont un impact économique et moral important. Le rôle du médecin du travail reste capital vu sa contribution utile et efficace dans l'amélioration des conditions du travail et la prévention de la maladie dépressive. [résumé d'auteur] |
| En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1079403 |
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