Titre : | Evénements à potentialité traumatique et changement de ou dans la personnalité (2016) |
Auteurs : | COQ JEAN-MICHEL ; LE MALEFAN PASCAL |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (7 vol 174, 2016) |
Article en page(s) : | 564-569 |
Note générale : | 37 réf. bibliogr./5 notes de bas de page |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EXPERIENCE DE MORT IMMINENTE [SANTEPSY] GUERRE [SANTEPSY] PERSONNALITE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | PASCAL BLAISE |
Résumé : | Objectif : Le thème du changement de personnalité est très souvent évoqué comme une conséquence du traumatisme psychique. Mais se pose la question de savoir s'il s'agit d'un changement de la structure ou dans la structure de la personnalité. Méthode : Les auteurs s'appuient sur des éléments de la littérature psychopathologique et psychanalytique des névroses traumatiques de guerre, sur un événement plausible de la vie de Blaise Pascal et sur un cas d'une femme hôtesse de l'air prise en otage. En discussion sont évoquées les Expériences de Mort Imminente (EMI) comme exemple contemporain des changements dans la personnalité. Résultats : Si nombre d'auteurs ont signalé des changements dans la personnalité des traumatisés, les repérages cliniques ne sont pas les mêmes suivant la conception du traumatisme et de la personnalité. En privilégiant une conception lacanienne de la personnalité et en retenant que le trauma résulte de l'incrustation dans la structure d'un événement qui devient signifiant, les auteurs font un parallèle avec la création comme invention d'un signifiant nouveau dans la structure et soumettent l'hypothèse que le trauma engendre des changements dans la structure plutôt que des changements de structure. Le cas exposé vient le confirmer, et le détour par les EMI et la critique du discours sur les changements qui les accompagne habituellement montre l'idéalisation possible dont ils sont l'objet. Conclusion : Ce n'est donc pas un changement de la personnalité, au sens d'un changement de structure par exemple, qui peut survenir dans les suites d'une confrontation à une situation traumatogène, mais plutôt un changement dans la structure par les effets de l'incrustation traumatique. Cependant, ces changements peuvent avoir une dimension psychopathologique qui fait la caractéristique du syndrome post-traumatique, mais ils correspondent aussi à une contrainte non dénuée de potentiel évolutif. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1079404 |