Titre : | Troubles des conduites sexuelles - Diagnostic et traitement (2016) |
Auteurs : | THIBAUT FLORENCE |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-105-G-10 vol 13-3, 2016) |
Article en page(s) : | 1-17 |
Note générale : | 99 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] AGRESSION SEXUELLE [SANTEPSY] CLASSIFICATION [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] DIAGNOSTIC MEDICAL [SANTEPSY] DROIT PENAL [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] HOMME [SANTEPSY] HORMONOTHERAPIE [SANTEPSY] PARAPHILIE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] TRAITEMENT |
Résumé : | Les tentatives actuelles de classification et les aspects tant cliniques qu'épidémiologiques des conduites sexuelles déviantes seront abordés dans cet article ainsi que les principales hypothèses étiologiques. Cependant, la variété et la complexité des formes d'agression sexuelle rendent difficile tout système de classification. Les délits et crimes sexuels renvoient, en effet, à une multitude d'entités pathologiques psychiatriques (paraphilies, troubles de personnalité, maladie psychiatrique avérée) qui ne recouvrent qu'incomplètement les situations rencontrées dans le domaine pénal, en particulier pour le viol. L'évaluation clinique devra être la plus rigoureuse possible, car de celle-ci dépendra la stratégie thérapeutique à mettre en place. Le choix de cette stratégie sera lui-même fonction du type de paraphilie, du risque de passage à l'acte et des capacités psychologiques du patient. Une approche pluridisciplinaire est souhaitable et on a souvent recours à la combinaison de différentes modalités thérapeutiques chez un même patient. Les thérapies cognitivo-comportementales ont fait preuve d'efficacité dans les paraphilies telles que l'exhibitionnisme. L'existence et le développement d'une pharmacopée (antidépresseurs sérotoninergiques ou traitements anti-androgènes) possiblement efficace dans le contrôle des comportements sexuels déviants (pédophilie, exhibitionnisme) ont apporté une contribution importante à la prise en charge de ces patients. Le consentement du patient est un prérequis indispensable en cas de prescription de traitement antiandrogène. Lorsqu'un traitement médical, quel qu'il soit, est instauré, le cadre de la loi du 17 juin 1998 formalise la nécessaire collaboration entre le médecin et le juge dans le cas de délinquants sexuels. Il ne faut cependant pas perdre de vue que l'indication d'un traitement demeure une décision purement médicale même si une pression judiciaire est exercée. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1044643 |