Titre : | Usage de substances chez des patients hospitalisés pour rechute schizophrénique : étude transversale (2016) |
Auteurs : | ELGHAZOUANI FATIMA ; AARAB CHADYA ; LAHLOU FATIMA ; ELRHAZI KARIMA ; AALOUANE RACHID ; RAMMOUZ ISMAIL |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (6 vol 174, 2016) |
Article en page(s) : | 474-478 |
Note générale : | 39 réf. bibliogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION [SANTEPSY] CANNABIS [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TABAC [SANTEPSY] USAGE NOCIF |
Mots-clés libres: | MAROC |
Résumé : | Les études sur l'usage de substances chez les patients hospitalisés pour une schizophrénie sont nombreuses. Cependant, il n'existe pas d'études au Maroc. Objectifs : étudier la fréquence de l'usage de substances chez les patients ayant une schizophrénie et déterminer les facteurs de risque de cette association. Méthodes : étude transversale faite au centre psychiatrique de Fès ciblant les patients hospitalisés, chez qui le diagnostic de la schizophrénie a été posé selon les critères du DSM-IV. Un hétéro-questionnaire a été établi pour rechercher les données sociodémographiques exactes, les antécédents médicaux et psychiatriques, les données cliniques et thérapeutiques de la maladie schizophrénique ; l'âge et le mode de début, le traitement et la qualité de l'observance. L'usage de substances a été évalué selon les critères du DSM-IV à la recherche d'une dépendance ou d'un abus aux différents types de toxiques. Résultats : L'échantillon comporte 108 patients ayant une schizophrénie diagnostiquée selon les critères de DSM-IV. La prévalence de l'usage de substances est de 60,2 % (n =65). Le tabac et le cannabis sont les substances les plus utilisées. La plupart des patients (71,1 %) ont commencé l'usage avant la maladie. Le sexe masculin (OR 13,95, p =0,01) et la présence d'un antécédent judiciaire (OR 0,12, p =0,05) se sont révélés des facteurs déterminants de l'usage de substances chez les patients ayant une schizophrénie. Conclusion : L'identification précoce des facteurs de risque de consommation de substances chez les patients souffrant de schizophrénie pourrait améliorer le pronostic des patients en réduisant le nombre de rechutes et de promouvoir l'adhésion aux soins. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1062598 |