Titre : | Affections dermatologiques en psychiatrie : étude transversale sur 12 mois (2016) |
Auteurs : | BARRIMI M |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (4 vol 2016, 2016) |
Article en page(s) : | 317-326 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] DERMATOLOGIE [SANTEPSY] MALADIE DE LA PEAU [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PREVALENCE |
Mots-clés libres: | MAROC |
Résumé : | Introduction. Les affections dermatologiques chez les patients en psychiatrie sont fréquentes et sous diagnostiquées. Leur association est bidirectionnelle, c'est-à-dire, que chacune de ces deux pathologies aurait un effet potentiel sur l'apparition, l'évolution, l'aggravation ou la persistance de l'autre. Objectifs. Le but de notre étude était de préciser la prévalence et le profil des différentes affections dermatologiques observées chez les patients consultants ou hospitalisés au service de psychiatrie. Méthodes. Etude transversale prospective étalée sur une période de 12 mois et faite en collaboration entre le service de dermatologie et le service de psychiatrie du CHU Hassan II de Fès. Résultats. Parmi 300 patients inclus, nous avons enregistré 250 cas de dermatoses soit 83% des patients. 33% des cas en hospitalier et 67% en consultation. L'âge moyen était de 27 ans . Les pathologies psychiatriques étaient essentiellement une schizophrénie dans 39% des cas et une dépression dans 32%. Les diagnostics dermatologiques ont été repartis en cinq catégories: les dermatoses en rapport avec l'hygiène dominées par la pathologie infectieuse (18%), les dermatoses secondaires à des troubles psychiques (22,3%), les dermatoses influencées par des troubles psychiques (24%), les dermatoses responsables de troubles psychiques (10%) et les troubles cutanés iatrogènes au traitement psychotrope(1,3 %). Discussion. Les dermatoses rapport l'hygiène sont significativement fréquentes dans le groupe des patients schizophrènes en milieu hospitalier, ce qui pourrait être expliqué par le désintérêt de ces malades à leur état de propreté et la promiscuité. Conclusion. la présence de liens entre la peau et le cerveau et l'implication clinique qui en découle justifie le travail de collaboration entre le psychiatre et le dermatologue pour améliorer la prise en charge globale pour les deux types de pathologies. |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2016-4-page-317.htm |