Titre : | Critique de l'utilisation des neurosciences dans les expertises psychiatriques : le cas de la responsabilité pénale (2016) |
Auteurs : | GKOTSI GEORGIA MARTHA ; GASSER JACQUES |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (2 vol 81, 2016) |
Article en page(s) : | 434-445 |
Note générale : | 43 réf. bibliogr. |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DROIT [SANTEPSY] EXPERTISE JUDICIAIRE [SANTEPSY] EXPERTISE MEDICALE [SANTEPSY] EXPERTISE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] NEUROSCIENCES [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] RESPONSABILITE PENALE |
Mots-clés libres: | EUROPE |
Résumé : | Objectifs : Nous souhaitons examiner la façon dont des techniques et connaissances neuroscientifiques ont été utilisées dans quelques tribunaux européens, afin de discuter leur impact sur l'évaluation de la responsabilité pénale et d'anticiper les mésusages potentiels de l'utilisation des neurosciences dans les tribunaux. Méthode : Nous avons effectué une recherche jurisprudentielle et examiné deux arrêts européens, où des données neuroscientifiques ont été utilisées dans le but de prouver une responsabilité réduite ou l'irresponsabilité. Résultats : A l'issue de l'examen de ces cas nous avons constaté qu'il y a des difficultés et limitations importantes techniques et-ou scientifiques, mais aussi conceptuelles et juridiques concernant l'utilisation des neurosciences pour l'évaluation de la responsabilité pénale. Discussion : Les données de neurosciences, aussi précises et fiables deviendront-elles, n'auront de sens dans la quête de l'évaluation de la responsabilité pénale, qu'à la condition qu'elles soient contextualisées et complétées à des données collectées à d'autres niveaux d'analyse. Conclusion : Malgré l'intérêt de l'apport des neurosciences à la pratique expertale par une compréhension plus raffinée de l'interaction complexe entre le cerveau, l'état mental et le comportement, l'utilisation des preuves neuroscientifiques ne nous dispensera pas de la nécessité de définir les limites de la responsabilité et de l'irresponsabilité des prévenus. Il s'agit d'une question d'ordre social, moral, politique et, en fin de compte, juridique. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.premium.com/article/1040643 |