Titre : | DSM-5, trouble de la personnalité schizotypique et nosographie psychanalytique structurale française (2016) |
Auteurs : | PRUDENT CÉCILE ; EVRARD RENAUD ; CLAUDE NINA ; LAURENT MÉLANIE ; TICHEY CLAUDE DE |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (1 vol 81, 2016) |
Article en page(s) : | 176-190 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] NOSOLOGIE [SANTEPSY] PERSONNALITE SCHIZOTYPIQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TROUBLE DE LA PERSONNALITE |
Mots-clés libres: | BERGERET JEAN |
Résumé : | Objectifs : Nous présentons dans cet article l'évolution des critères diagnostiques du DSM-5 pour le trouble de personnalité schizotypique qui est inclus à la fois dans les troubles de personnalité et dans le nouveau spectre schizophrénique. Les différentes interprétations (catégorielle versus pleinement dimensionnelle) de vécus assimilés à la psychose renvoient à des enjeux importants pour les approches contemporaines de la santé mentale. Un des noeuds du problème semble être le développement des notions paradoxales de schizotypie 'saine', 'bénigne', voire 'joyeuse'. Nous réfléchissons sur l'option prise de privilégier l'approche dimensionnelle, en la mettant en parallèle avec la nosographie psychanalytique structurale française, en particulier avec la définition par Bergeret du caractère schizophrénique et les suppléances dans la clinique psychanalytique structurale lacanienne. Méthode : Nous passons en revue les points communs entre ces modèles à partir d'une étude comparative de publications anglo-saxonnes récentes dans le champ de la schizotypie et de travaux de clinique psychanalytique français. Résultats : Les deux modèles jadis opposés se sont considérablement rapprochés avec l'acceptation dans le DSM-5 d'un point de vue dimensionnel, affirmant l'existence d'un continuum normal-pathologique en matière de fonctionnement et de traits de la personnalité. Discussion : Le DSM-5 ne peut plus se prévaloir d'être a-théorique. L'APA affirme d'ailleurs s'appuyer sur la théorie factorielle du Big Five pour définir domaine et traits de personnalité. Mais l'APA omet de mentionner l'influence implicite des travaux de Kernberg. Conclusion : Les auteurs proposent une approche plus intégrative, en considérant les mécanismes intrapsychiques sous-tendant le fonctionnement même de la personnalité et son expression symptomatique. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1026550/ |