Titre : | Caractéristiques sociodémographiques et cliniques de la dépression chez l'homme au Burkina Faso (2015) |
Auteurs : | KARFO KAPOUNÉ ; ZONGO GÉRARD ; GOUMBRI PATRICE ; OUEDRAOGO AROUNA |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 54, 2015) |
Article en page(s) : | 359-366 |
Note générale : | Tabl./Sch. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] HOMME [SANTEPSY] STATISTIQUE |
Mots-clés libres: | BURKINA FASO |
Résumé : | L'objectif de ce travail était d'étudier les caractéristiques sociodémographiques et cliniques de la dépression chez les hommes admis en consultation au service de psychiatrie du centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (CHU-YO). Nous avons mené une étude transversale descriptive et rétrospective qui a concerné les dossiers de malades de la période allant du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2009. Les instruments utilisés étaient : les registres de consultation, les dossiers des malades et la fiche de collecte préalablement établie et testée sur un échantillon de dossiers de dépressions masculines. Sept mille neuf cent soixante quatorze (7 974) dossiers ont été colligés; trois cent vingt huit (328) cas de dépression masculine ont été retrouvés soit une prévalence de 4, 1%. L'âge de nos patients variait de 16 à 89 ans avec une moyenne de 34, 6 ± 12, 2 ans. Les tranches d'âge les plus représentées étaient celles de 25 à 34 ans (37, 9%). Les plus fortes prévalences de la dépression ont été observées chez les patients issus du secteur informel (27, 2%) et ayant un niveau de scolarisation au moins égal au niveau primaire (80, 7%). Les célibataires et les hommes mariés étaient autant exposés (47% et 46, 6%) et la majorité d'entre eux vivait en milieu urbain (84, 1%). Cinquante-quatre pour cent (54%) n'avaient connu aucun événement stressant de la vie avant le début de leur maladie. Les symptômes somatiques (insomnie, hyporexie ou anorexie) étaient au premier plan des motifs de consultation de nos patients (45, 6%). L'épisode dépressif moyen avec symptômes somatiques était le diagnostic le plus retrouvé chez nos patients (25, 2%). En dépit de ses limites, l'étude a donné des résultats comparables à ceux de la littérature. Des études poussées devraient permettre une meilleure compréhension de la masculinité culturelle dans le cadre du diagnostic et du traitement de la maladie dépressive. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=PPSY_544_0359 |