Titre : | Eude rétrospective observationnelle sur l'usage des biomarqueurs du liquide céphalorachidien de la maladie d'Alzheimer (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | WEILL FRANÇOIS ; KIESMANN M ; BOUSIGES O ; TRIVALLE CHRISTOPHE ; VOGEL THOMAS ; KALTENBACH GEORGES ; LANG PIERRE-OLIVIER |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (91 vol 16, 2016) |
Article en page(s) : | 32-39 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] MARQUEUR BIOLOGIQUE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE |
Mots-clés libres: | MALADIE D ALZHEIMER ; PROTEINE ; PROTEINE AB1-42 ; PROTEINE TAU |
Résumé : | Objectifs : Le dosage des biomarqueurs du liquide céphalorachidien (LCR) ne fait pas partie des recommandations de la démarche diagnostique de la maladie d'Alzheimer (MA) en France. Nous voulions analyser l'apport de leur dosage en pratique clinique quotidienne. Matériel et méthode : Etude rétrospective observationnelle, portant sur l'ensemble des dosages de biomarqueurs du LCR de la MA effectués entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2012 dans l'hôpital de jour (HDJ) et le service de médecine interne gériatrique (SMIG) du centre mémoire de ressources et de recherche (CMRR) des hôpitaux universitaires de Strasbourg (Alsace, France). Résultats : Quatre-vingt-dix-sept patients (femmes : 60,8 % ; âge moyen : 80±6,5ans) ont été considérés. En HDJ (n =50), les biomarqueurs étaient utilisés pour le diagnostic positif de MA (64,0 %) ou le diagnostic différentiel entre les démences (36,0 %). Au SMIG (n =47), leur dosage était effectué afin de confirmer une MA (19,1 %), de rechercher une pathologie cognitive sous-jacente à un syndrome confusionnel (17,0 %) ou pour diagnostiquer une démence chez des patients atteints de pathologies psychiatriques (29,8 %). Si 49,5 % des patients ont eu un diagnostic de MA confirmée, les biomarqueurs ont contribué à infirmer cette étiologie dans 9,2 % des cas. Le doute entre une MA et une autre étiologie persistait cependant encore chez 10 patients. Les analyses comparatives des taux des différents biomarqueurs ont montré que la protéine tau est observée avec un taux significativement plus élevé dans la MA que dans la démence vasculaire (p =0,003) et à la limite de la significativité pour la maladie de Parkinson (p =0,06). Le profil observé avec la Ptau est similaire mais avec une significativité atteinte vis-à-vis de la démence de la maladie de Parkinson (p =0,01). En ce qui concerne l'A1-42, si les taux moyens étaient les plus élevés dans les démences vasculaire et à corps de Lewy, (p <0,0001 et p <0,01), ils étaient plus faibles en cas de démence de la maladie de Parkinson mais sans atteindre le seuil de signification (p =0,12). Conclusion : Cette étude a analysé l'utilisation des biomarqueurs de la MA en pratique courante. Si leur intérêt se positionne actuellement dans le diagnostic de la MA à un stade léger, ces biomarqueurs montrent leur utilité dans les situations où le diagnostic clinique est rendu difficile par un trouble psychiatrique et-ou une confusion, une clinique atypique où lorsque les tests cognitifs sont irréalisables. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1029469 |