Titre : | La maltraitance méconnue des sourds locuteurs de la langue des signes en maison de retraite (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DRION BENOÎT ; SEMAIL JENNIFER |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (91 vol 16, 2016) |
Article en page(s) : | 17-23 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] LANGUE DES SIGNES [SANTEPSY] MAISON DE RETRAITE [SANTEPSY] MALTRAITANCE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] SURDITE |
Mots-clés libres: | ETABLISSEMENT D HEBERGEMENT POUR PERSONNE AGEE DEPENDANTE |
Résumé : | La langue des signes, reconnue en France depuis 2005, est la langue pratiquée quotidiennement, par un millième des Français. L'absence de prise en compte des spécificités de ces sourds prélinguaux conduit à des situations de maltraitance méconnue dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes où ils résident. La surdité ne se voit pas et bon nombre de sourds se soumettent aux règles de communication des entendants. Ils peuvent articuler de manière intelligible, mais acquiescer sans comprendre, ou en ne comprenant que très partiellement ce qui est dit. Lorsque les troubles cognitifs acquis viennent compliquer la communication, la situation devient encore plus problématique. Souvent, c'est uniquement avec l'aide de professionnels, locuteurs natifs de la langue des signes, qu'une vraie communication peut être établie. Pour éviter leur mort sociale, l'expérience montre aussi que rassembler les sourds dans un établissement permet qu'une communauté linguistique se crée entre résidents et professionnels formés à la langue des signes. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1029466 |