Titre : | Dans le sillage de l'Ego alter à même le tissu filmique (2023) |
Auteurs : | GAGNEBIN MURIELLE |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (1 vol 87, 2023) |
Article en page(s) : | 157-171 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CINEMA [SANTEPSY] DELIAISON [SANTEPSY] DEPERSONNALISATION [SANTEPSY] PEUR [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE [SANTEPSY] SUBLIMATION [SANTEPSY] VIOL |
Résumé : | Pourquoi Freud n'a-t?il jamais apprécié le cinéma ? C'est grâce à plusieurs patients, mais à deux d'entre eux tout spécialement qui étaient cinéastes, conscients chacun, au long de l'analyse, de l'enjeu bisexuel propre à leur art et de leur capacité à engager des deuils, que l'auteure a été conduite à inventer la notion d'Ego alter, qui, à ses yeux, précède toute sublimation et a son mot à dire à la projection. On pourrait affirmer qu'il relie l'œuvre à l'artiste comme l'analysant à son psychanalyste quand ceux-ci acceptent dépersonnalisations et transports des forces de déliaison dans le Moi qui s'enrichit d'autant. L'auteure fait fonctionner cette notion en un balancement quaternaire : peur, 'viol', désespoir, authenticité, et cela dans plusieurs films, soutenue par les déclarations écrites de plus d'un réalisateur. Cette méditation sur le cinéma est la suite d'un livre : En deçà de la sublimation. L'Ego alter (2011), où elle analysait de façon critique cette notion, à travers la littérature et la peinture. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2023-1-page-157.htm |