Titre : | Vieillissement et corps augmenté (2015) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GIL ROGER |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (203, 2015) |
Article en page(s) : | 40-45 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CORPS [SANTEPSY] ETHIQUE [SANTEPSY] FRAGILITE [SANTEPSY] MORT [SANTEPSY] QUESTION DE SOCIETE [SANTEPSY] REFUS [SANTEPSY] TRANSHUMANISME [SANTEPSY] VIEILLISSEMENT |
Résumé : | Parce qu'il est lié à sa matérialité biologique, l'être humain est, par sa chair, exposé à la fragilité : maladies, accidents peuvent ainsi entraîner la mort ou le handicap, tandis que le vieillissement vient imposer ses stigmates et ses renoncements. Ces constats peuvent conduire à refuser les limites qualitatives et quantitatives de l'homme pour tenter de les transgresser, de les dépasser, afin que l'humanité accède à un nouvel âge de son histoire, celui du post-humain, du trans-humain, celui d'un homme libéré des insupportables contraintes de la maladie et de la mort. Tel est le projet du transhumanisme, porté par les 'NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, informatique, sciences cognitives'. Il attend d'elles qu'elles ouvrent à l'immortalité biologique d'êtres humains capables de réparer indéfiniment les défaillances de leur corps. Il attend aussi d'elles d'augmenter la puissance d'êtres humains connectés à des machines qui accueilleront le contenu de leur cerveau et qui, outre la manipulation de robots humanoïdes, pourront être, par le haut débit du web et instantanément, d'un bout à l'autre du monde. Mais est-il possible et souhaitable de croire que l'être humain puisse ainsi échapper à sa finitude ? [Résumé d'auteur] |