Titre : | Séance manquée ? (2023) |
Auteurs : | CAZANOVE AMÉLIE DE ; GOUIN JEAN-FRANÇOIS |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (1 vol 87, 2023) |
Article en page(s) : | 151-153 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CINEMA [SANTEPSY] PSYCHANALYSE |
Résumé : | 'Oui, j'écris des films dans lesquels l'inconscient existe', affirme Olivier Assayas (2014, p. 164.) Ainsi poursuit-il un dialogue maintes fois restauré sur une parenté jumelle affirmée ou contestée entre 'psychanalyse et cinéma' ou 'cinéma et psychanalyse', selon le point de vue que l'on souhaite privilégier, dialogue toujours habité chez les psychanalystes par les réserves, dès l'origine, émises par Sigmund Freud. L'état de 'rêverie crépusculaire' (Barthes, 1975, p. 104) dans lequel le spectateur se trouve en sortant d'une salle de cinéma a pu contribuer à associer le cinéma et l'hypnose, tous deux marginalisés par Freud et susceptibles de générer chez les protagonistes fascination et passivité. Celui-ci, grand visuel s'il en est, a en effet privilégié le désinvestissement du champ perceptif au profit des perceptions internes, appréhendées par leur traduction verbale. La psychanalyse préfère 'l'arrêt sur image' plutôt que l'image en mouvement, comme le montre le rêve célèbre de 'L'homme aux loups'. Dirions-nous, comme Kafka, que le cinéma dérange la vision, obligeant à une sur-vision constante, les images alors s'emparant du regard ?[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2023-1-page-151.htm |