Titre : | Les déterminants de la prolongation des séjours en SSRG et les indicateurs du devenir des patients après leur sortie : étude rétrospective au CHRU de Strasbourg (2015) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TUETEY C ; KARCHER PATRICK ; GROC YANN-LOÏC ; VOGEL THOMAS ; LANG PIERRE-OLIVIER |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (90 vol 15, 2015) |
Article en page(s) : | 337-345 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ETABLISSEMENT DE SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION [SANTEPSY] GERIATRIE [SANTEPSY] HOSPITALISATION LONGUE [SANTEPSY] INDICATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] UNITE DE SOIN [SANTEPSY] VULNERABILITE |
Mots-clés libres: | CENTRE HOSPITALIER REGIONAL UNIVERSITAIRE DE STRASBOURG |
Résumé : | Objectif : Analyser les déterminants de la prolongation des séjours hospitaliers en service de soins de suite et réadaptation gériatrique (SSRG) et identifier les indicateurs du devenir des patients après leur sortie. Méthode : Etude rétrospective au CHRU de Strasbourg de l'ensemble des séjours de durée supérieure à 90jours entre le 1 janvier 2012 et le 30 septembre 2013. L'ensemble des données sociodémographiques, descriptives des séjours et de l'état de santé des patients ont été analysées. Les patients ont été suivis 9 mois après leur sortie. Les réhospitalisations, l'admission en institution et le décès ont été informés par un contact téléphonique auprès du médecin traitant ou de la famille. Résultats : Quarante-six séjours ont été analysés. Les patients étaient à 68,0 % des femmes. La moyenne d'âge était de 82,9±5,8ans. Quatre-vingt-dix-huit pour cent d'entre eux vivaient à domicile avant l'admission en milieu hospitalier. Les raisons justifiant la prolongation étaient d'ordre médical (60,8 %), psychique (45,6 %), social (65,2 %) et liées à la difficulté de trouver une solution d'aval (58,7 %). A la fin de leur séjour, 9 patients ont pu regagner leur domicile et 37 ont été admis directement en institution. Durant la période de suivi, 17 patients ont été réhospitalisés au moins une fois et 3 jusqu'à trois fois. Au 9e mois, 9 patients étaient décédés dans un délai moyen de 75 jours après la sortie du SSRG. Les résultats des analyses unifactorielles et multivariées ont permis d'identifier des indicateurs d'évolution défavorable (décès et-ou réhospitalisation). Aucune des variables sociodémographiques ou de syndrome gériatrique n'a été identifiée. Par contre un 'motif d'hospitalisation pour une maladie infectieuse', ou pour 'un trouble de la marche ou une chute', une 'prolongation du séjour en SSRG pour raison médicale' et un 'séjour prolongé en court séjour' étaient les facteurs identifiés. Conclusion : Dans la tendance actuelle à améliorer la rentabilité de l'utilisation des ressources de santé, ces résultats rappellent qu'il est important de maintenir un juste équilibre entre utilisation raisonnée des ressources et les besoins spécifiques des patients âgés. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1012821 |