Titre : | La sécurité affective chez l'enfant en milieu résidentiel : des soins du corps au bien-être émotionnel (2015) |
Auteurs : | APRILE PAULINE ; ENGLEBERT JÉRÔME ; GAUTHIER JEAN-MARIE |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (3 vol 80, 2015) |
Article en page(s) : | 501-513 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTACHEMENT [SANTEPSY] DEVELOPPEMENT AFFECTIF [SANTEPSY] EDUCATEUR SPECIALISE [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] INSTITUTION [SANTEPSY] PRATIQUE DU SOIN [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] SEPARATION |
Mots-clés libres: | ETABLISSEMENT D ACCUEIL POUR ENFANT ; PLACEMENT DE L ENFANT |
Résumé : | Objectifs: Cette étude examine la notion de sécurité affective chez le jeune enfant placé en dehors de son milieu familial, via une analyse de cas en milieu institutionnel. Le but est de montrer qu'une sécurité affective suffisante peut être atteinte même chez l'enfant placé, ébranlé dans ses capacités d'attachement. Méthode: Nous commencerons par aborder la notion de sécurité affective dans son acception première, via une revue théorique de son évolution dans la littérature à travers les années. Nous évoquerons ensuite les questions concernant le bien-fondé de l'institutionnalisation au travers de la sécurité affective, via la présentation d'un cas clinique illustrant la problématique. Nous terminerons par un exposé des principales implications pratiques concernant l'optimalisation de la sécurité affective chez l'enfant vivant en milieu résidentiel. Résultats: C'est avant tout par les actes prévisibles et anticipés du quotidien posés par les intervenants en institution que l'enfant peut trouver une sécurité affective suffisante, engendrant ainsi le bien-être émotionnel et, in fine, un développement global adéquat. Discussion: L'enfant séparé de son milieu familial d'origine et placé en milieu résidentiel est le plus souvent carencé au niveau de son attachement à autrui. Dans ce contexte, le challenge de l'institution est d'amener l'enfant à (re-)trouver une sécurité interne suffisante afin de lui permettre de se construire sur des bases plus ou moins solides. La vie en institution qui se substitue à la vie de famille pour l'enfant placé est avant tout une structure organisationnelle qui cherche à rendre le quotidien de l'enfant le plus prévisible possible, afin que celui-ci dispose de repères journaliers pertinents pour se construire adéquatement. Conclusion: Le juste milieu au coeur de l'intervention se trouve dans un équilibre affectivo-corporel que tente d'atteindre l'institution à travers ses pratiques psycho-éducatives quotidiennes auprès de l'enfant. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/989426 |