Titre : | Prise en charge de l'hypersialorrhée iatrogène : revue de la littérature et recommandations pratiques (2022) |
Auteurs : | CUVELIER ELODIE ; GRESSIER BERNARD ; FOVET THOMAS ; SIMON NICOLAS ; DECAUDIN BERTRAND ; AMAD ALI |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 48, 2022) |
Article en page(s) : | 700-711 |
Note générale : | 82 réf.bibliogr./Fig./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] RECOMMANDATION [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] TRAITEMENT |
Mots-clés libres: | HYPERSIALORRHEE |
Résumé : | Objectifs : L'hypersialorrhée iatrogène correspond à un excès de sécrétion salivaire causé par la prise d'un médicament. Cet effet indésirable, fréquent avec les psychotropes, peut être à l'origine d'une mauvaise observance et nécessite donc une prise en charge optimale. Méthodes : Les études cliniques et rapports de cas décrivant une prise en charge spécifique de l'hypersialorrhée iatrogène ont été recherchés dans les bases de données PubMed, Google Scholar et Science Direct (mots-clés : 'treatment', 'hypersalivation', 'induced', 'drug', 'clozapine'). Résultats : Au total, 67 articles ont été inclus dans cette revue narrative. Les médicaments responsables d'une hypersialorrhée étaient la clozapine (61/67), la rispéridone (3/67), la quétiapine (2/67) et l'aripiprazole (2/67). Le traitement reposait principalement sur des thérapies non médicamenteuses associées à une optimisation de la posologie du traitement incriminé (effet dose-dépendant). Parmi les 63 articles ciblant un traitement correcteur, différentes classes thérapeutiques étaient décrites telles que les anticholinergiques (41/63), les molécules agissant sur les systèmes adrénergique (7/63), dopaminergique (10/63), la N-acétylcystéine (1/63) et la toxine botulique (4/63). Conclusions : Le niveau de preuve concernant les traitements de l'hypersialorrhée iatrogène reste faible. En l'état actuel des connaissances, on privilégiera les thérapies non médicamenteuses et l'optimisation posologique du traitement responsable. En cas d'échec de ces mesures, un traitement anticholinergique peut être initié après évaluation de la balance bénéfices/risques. Les autres options thérapeutiques doivent être envisagées en dernière ligne, en fonction de la forme galénique, la tolérance et l'accès aux thérapeutiques. Des recommandations pratiques sont présentées dans cet article. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1556065 |