Titre : | Avis d'experts français sur la prise en charge des femmes en âge de procréer et enceintes souffrant d'un trouble bipolaire traitées par valproate (2022) |
Auteurs : | SAMALIN LUDOVIC ; ARNOULD ANNABELLE ; BOUDIEU LUDIVINE ; HENRY CHANTAL ; HAFFEN EMMANUEL ; DRAPIER DOMINIQUE ; ANMELA GÉRARD ; PACCHIAROTTI ISABELLA ; VIETA EDUARD ; BELZEAUX RAOUL ; LLORCA PIERRE-MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 48, 2022) |
Article en page(s) : | 624-631 |
Note générale : | 28 réf. bibl./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] GROSSESSE [SANTEPSY] MALFORMATION [SANTEPSY] PERINATALITE [SANTEPSY] RECOMMANDATION [SANTEPSY] RISQUE [SANTEPSY] THYMOREGULATEUR [SANTEPSY] TROUBLE BIPOLAIRE |
Résumé : | Introduction : Chez la femme souffrant d'un trouble bipolaire, le risque de rechute est élevé lors de la période périnatale en l'absence de traitement. Le valproate est un thymorégulateur efficace dans les troubles bipolaires mais également un antiépileptique fortement associé à un risque de malformations congénitales. Pour limiter ce risque, les autorités sanitaires ont modifié les conditions d'utilisation de cette molécule en 2015. Méthodes : Un groupe d'experts français s'est réuni sous l'égide de l'AFPBN afin d'adapter à la pratique clinique française les recommandations issues d'un avis d'experts européens concernant la modification ou l'arrêt du valproate chez les femmes souffrant de troubles bipolaires en âge de procréer ou enceintes. Résultats : Les modalités de modification ou d'arrêt du valproate varient en fonction de chaque situation clinique (en âge de procréer ou enceinte/cliniquement stable ou instable sur le plan thymique). Les alternatives thérapeutiques à privilégier en première intention chez la patiente souffrant d'un trouble bipolaire cliniquement stable envisageant une grossesse ou enceinte sont le lithium, la lamotrigine, la quétiapine, l'olanzapine ou l'aripiprazole. Chez la patiente souffrant d'un trouble bipolaire cliniquement instable, dans un premier temps, c'est le retour à une rémission clinique qui est recherché. Un processus de décision médicale partagée avec la patiente doit être mis en œuvre systématiquement. Conclusion : Le groupe d'experts français a adapté les recommandations européennes en prenant en compte des critères cliniques pour décider du changement ou de l'arrêt du valproate pour chacune des situations cliniques. [Résumé des auteurs] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1556049 |