Titre : | Le droit au mensonge : une issue psychique pour pouvoir penser (2015) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SCHMID-KITSIKIS ELSA |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (1 vol 79, 2015) |
Article en page(s) : | 159-171 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DESIR [SANTEPSY] MENSONGE [SANTEPSY] PENSEE [SANTEPSY] VERITE |
Mots-clés libres: | BION WILFRED RUPRECHT ; FREUD SIGMUND |
Résumé : | L'auteur, en se référant en particulier à Freud et à Bion, soutient que le mensonge ne serait pas en opposition avec la vérité, celle-ci étant sa substance indispensable. Par contre, ce serait le cas pour le faux, en tant qu'ersatz qui trompe le sujet lui-même. Dans le cas du faux, le lien à l'objet se nourrit des mouvements de l'excitation pulsionnelle provoqués par le contact sensoriel et moteur avec celui-ci, alors que le mensonge est censé tromper l'objet interne, l'objet-soi, l'objet autre. Il est en relation avec les objets internes, avec les désirs cachés, inavoués du sujet. Ce qui aurait dû être la vérité est modifié, déformé pour que le sujet puisse 'oublier'(le refoulement), ne puisse pas être pris en flagrant délit de ne pas savoir, puisse donner la possibilité à celui qui l'utilise d'obtenir ce qu'il désire, au risque de se sentir coupable, puisse supporter la frustration et les liens trop conflictuels avec l'objet. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFP_791_0159 |