Titre : | Pseudodémence, de quoi parle-t-on ? Partie 1 : à la recherche de la pseudodémence de Wernicke (2015) |
Auteurs : | VINET COUCHEVELLOU M ; SAUVAGNAT F |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (2 vol 41, 2015) |
Article en page(s) : | 130-136 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONCEPT [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] INHIBITION [SANTEPSY] NOSOLOGIE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE MENTALE ORGANIQUE [SANTEPSY] SYNDROME DE GANSER |
Mots-clés libres: | ALLEMAGNE ; WERNICKE CARL |
Résumé : | Les auteurs, constatant que les origines précises de la notion de pseudodémence n'ont jamais été clairement décrites, ont exploré le sens donné à ce terme dans la psychiatrie germanophone fin XIXème et début XXème. Ils remarquent qu'elle est indépendante de la notion de démence sénile à cette époque et est clairement corrélée à trois phénomènes cliniques : les traumatismes dont la nature et les manifestations cliniques propres faisaient l'objet de discussions déjà intenses, les psychoses carcérales, et ce qu'on commençait à nommer 'névrose de rente' (Rentenneurose ). Le terme de Pseudodemenz n'apparaît pas dans les écrits de Wernicke, mais il est possible qu'il l'ait utilisé dans son enseignement oral. Les premiers débats se répartissent entre trois positions : celle de Ganser et son syndrome, celle de Wernicke (à qui on attribue la création de la notion de pseudodémence) et celle de Nissl. On constate qu'à cette époque, la question de la nature de l''inhibition' est particulièrement cruciale, chaque position en proposant une lecture différente. Ces débats, limités à l'époque à la tétrade états traumatiques/hystéries/psychoses carcérales/névroses de rente, ne seront que bien plus tardivement circonscrits aux états pseudodémentiels chez les sujets âgés. Il importe de noter que la notion d'hystérie utilisée par Wernicke inclut les psychoses hystériques. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/970475 |