Titre : | État de stress post-traumatique latent en psychiatrie au CHU Mohammed VI Oujda (2023) |
Auteurs : | EL JABIRY SALAH-EDDINE ; BARRIMI MOHAMMED ; ONEIB BOUCHRA ; EL GHAZOUANI FATIMA |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (1 vol 49, 2023) |
Article en page(s) : | 50-56 |
Note générale : | Tabl./50 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PREVALENCE [SANTEPSY] RISQUE SUICIDAIRE [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE [SANTEPSY] TROUBLE SCHIZOAFFECTIF |
Mots-clés libres: | MINI INTERNATIONAL NEUROPSYCHIATRIC INTERVIEW |
Résumé : | Introduction : L'état de stress post-traumatique (ESPT) est une pathologie psychiatrique sévère faisant suite à un événement traumatique. Il est rarement diagnostiqué seul. Une forte comorbidité a été observée entre l'ESPT et d'autres troubles psychiatriques. Objectifs : Le but de ce travail est d'évaluer la prévalence d'un état de stress post-traumatique (ESPT) latent au sein d'une population suivie en psychiatrie et décrire les facteurs associés. Matériels et méthodes : C'est une étude transversale descriptive et analytique portant sur 300 patients suivis pour troubles psychiatriques, réalisée à l'aide d'un hétéro-questionnaire comportant les données sociodémographiques, les antécédents personnels et familiaux, les données cliniques et thérapeutiques, et les caractéristiques de l'événement traumatique. Le Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI) a été utilisé pour dépister l'ESPT et évaluer le risque suicidaire. Résultats : L'exposition à un événement traumatique est rapportée par 46,7 % des patients, et l'ESPT par 19,7 %. Le risque suicidaire est de 47,7 % en présence de cette comorbidité. Un ESPT est significativement associé à un trouble schizo-affectif, et à un risque suicidaire important. La récence de l'événement traumatique, la présence d'un état de stress aiguë et l'absence de soutien psychologique familial s'associent significativement à la survenue d'un ESPT. Conclusion : Un nombre important de patients ayant un trouble psychiatrique présente un ESPT non diagnostiqué, justifiant ainsi leur dégradation clinique. Le dépistage et le traitement de l'ESPT sous-jacent seraient capables d'améliorer leur prise en charge. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1567953 |