Titre : | Le contre transfert à l'épreuve de l'archaïque. Le paradoxe de la contention (2014) |
Auteurs : | CHAN JENNY |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (4 vol 60, 2014) |
Article en page(s) : | 45-49 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONTENTION [SANTEPSY] CONTRE TRANSFERT [SANTEPSY] ENVELOPPE PSYCHIQUE [SANTEPSY] FONCTION CONTENANTE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] REGRESSION [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | Freud en inventant la psychanalyse, pense à la question de contenance, une contenance psychique pour traiter le débordement de la névrose. Malgré la régularité du cadre qui se fonde sur le rythme de ses séances et ses règles fondamentales de neutralité, d'abstinence et de libre association, Freud étudie le transfert et le contre-transfert pour mieux préserver tout débordement de la relation analyste-analysant. Le dispositif de la cure où le corps est maintenu immobile favorise le travail de rétrospection au plus profond de la psyché. En psychiatrie, la contention trouve ses sources dans la mission initiale de la psychiatrie qui est de préserver le sujet de sa dangerosité. Cette contention physique, sous le primat du principe de plaisir-déplaisir, provoque de la violence chez le soignant dans la mesure où le corps devient un corps pour deux. Sous forme de compulsion de répétition, le sujet négocie avec lui-même sur son corps propre. Il nous convoque au fantasme Un enfant est battu tel que Freud le décrit. Si nous faisons l'hypothèse que tout statut identitaire trouve ses sources dans les pulsions sexuelles, retrouverons-nous, chez cet enfant battu, sa culpabilité oedipienne et ses angoisses de castration ? [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2014-4-page-45.htm |