Titre : | Iatrogénie médicamenteuse, sujet âgé et lien ville-hôpital : enquête sur la transmission médicale hospitalière à la médecine générale (2015) |
contenu dans : | |
Auteurs : | HIANCE DELAHAYE ANNE ; TEILLET LAURENT ; LECHOWSKI LAURENT ; AQUINO JEAN-PIERRE ; HARBOUN MARC |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (85 vol 15, 2015) |
Article en page(s) : | 3-11 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMMUNICATION [SANTEPSY] MALADIE IATROGENE [SANTEPSY] MEDECIN GENERALISTE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] PRESCRIPTION MEDICALE |
Mots-clés libres: | COMMUNICATION INTER DISCIPLINAIRE |
Résumé : | Introduction : L'amélioration de la prescription médicamenteuse chez le sujet âgé (PMSA) est un objectif de santé publique. La mise en évidence d'une iatrogénie durant une hospitalisation en unité de gériatrie aiguë (UGA) nécessite une transmission rigoureuse de l'information aux médecins généralistes (MG). Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer la qualité de la communication médicale hospitalière concernant un accident iatrogénique, d'étudier le suivi ambulatoire des modifications thérapeutiques et les attentes des MG pour améliorer le lien ville-hôpital. Méthodes : Enquête prospective quantitative et semi-qualitative auprès de MG à partir de compte rendu hospitalier (CRH) de patients hospitalisés en UGA dans 3 centres hospitaliers de Paris ou sa région. La iatrogénie était retenue comme cause principale des CRH inclus. Un questionnaire était soumis aux MG lors d'un rendez-vous téléphonique. Résultats : Vingt entretiens téléphoniques ont été menés. Les médicaments cardiovasculaires étaient impliqués dans 11 accidents iatrogéniques (55 %) contre 9 (45 %) pour les psychotropes ou neurotropes et 3 (15 %) pour les antalgiques. Dix-neuf MG (95 %) avaient reçu le CRH. Sept (35 %) avaient été contactés pendant l'hospitalisation. Neuf (45 %) estimaient la transmission optimale, 5 (25 %) regrettaient le manque d'utilisation d'une messagerie médicale sécurisée, 3 (15 %) auraient préféré recevoir le CRH plus tôt et 3 (15 %) auraient souhaité être contacté par téléphone durant l'hospitalisation. La responsabilité accordée à la iatrogénie était considérée comme 'minime' ou 'modérée' pour 13 MG (65 %). Tous avaient suivi les modifications thérapeutiques. Onze MG (55 %) estiment que le lien ville-hôpital pourrait être amélioré par le contact téléphonique. Conclusion : La communication hospitalière sur la iatrogénie pourrait être améliorée en valorisant les échanges directs entre médecins et en diminuant le délai d'envoi des CRH et des courriers. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/954756 |