Titre : | Acouphènes neurosensoriels auditifs (2023) |
Auteurs : | PUEL NICOLAS C ; TRAN BA HUY PATRICE ; CARLANDER B ; GASCOU G ; CECCATO C |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC SAVOIRS ET SOINS INFIRMIERS (3 vol 15, 2023) |
Article en page(s) : | 1-14 [Article 60-560-S-10] |
Note générale : | 11 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACOUPHENE [SANTEPSY] AUDITION [SANTEPSY] CLASSIFICATION [SANTEPSY] DEFINITION [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] LESION [SANTEPSY] NOSOLOGIE [SANTEPSY] PHYSIOPATHOLOGIE [SANTEPSY] SEMIOLOGIE [SANTEPSY] SURDITE |
Résumé : | Les patients qui ont des acouphènes interrogent le médecin généraliste, l'oto-rhino-laryngologiste (ORL), le radiologue, le neurologue, l'interniste, le dentiste. Dans la majorité des cas, les acouphènes sont auditifs, conséquence d'une ou plusieurs anomalies sur la voie auditive, de la périphérie jusqu'aux centres. On les appelle acouphènes neurosensoriels auditifs (ANSA). Les plus fréquents sont périphériques. Ils sont le fait d'une surdité périphérique et d'un défaut d'adaptation centrale. Si l'ORL est l'acteur de la compréhension de la cause périphérique (la surdité), le médecin généraliste est au cœur de la compréhension des mécanismes qui limitent l'adaptation centrale. Ce sont des anomalies métaboliques (anémie, dysthyroïdie, dysglycémie, etc.), hémodynamiques (hypertension artérielle, hypotension artérielle), neurotoxiques (alcool, drogues, pharmacologies, etc.), neurolésionnelles (vasculaire, dégénérative, etc.) mais également, des anomalies des rythmes et hygiène de vie (qualité de sommeil, carence d'apport, etc.). Les ANSA centraux, ceux dont la cause est centrale, sont plus rares, mais potentiellement plus dangereux. Le neurologue est rarement sollicité. Pour autant, certaines étiologies font toute la gravité de ce symptôme. C'est le cas des séquelles vasculaires ou de traumatismes crâniens, des démences (vasculaires ou dégénératives), des grandes pathologies neuropsychiatriques, des troubles de la pression intracrânienne (hypertension intracrânienne, hypotension intracrânienne), et plus rarement des vascularites cérébrales (notamment le syndrome de Susac). [D'apr. l'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1593576 |